Nouvelle direction, nouvelle histoire pour la Ménagerie de verre, qui fête ses quarante ans. Février 1983, une ex-danseuse classique à la personnalité bien trempée, Marie-Thérèse Allier, passe la porte d’une imprimerie désaffectée du XIe arrondissement à Paris : un garage bas de plafond, sol en béton, des verrières, des escaliers, bref le pire qu’on puisse imaginer pour un lieu de danse ? Une chance alors pour une scène française en friche qui s’inventait et bousculait les formats. La Ménagerie de verre sera le cadre «inaccoutumé» de l’émergence explosive de la jeune danse contemporaine d’abord – Mathilde Monnier, Daniel Larrieu, Régine Chopinot… – puis dix ans plus tard, au milieu des années 90, du courant conceptuel : la génération Jérôme Bel, Boris Charmatz, Alain Buffard, Claudia Triozzi…
Quarante ans de gestes fulgurants plus tard, le nouveau directeur, Philippe Quesne, figure emblématique d’un théâtre plasticien, signe une édition anniversaire du festival maison