Qui ouvrira, qui n’ouvrira pas, et pour montrer quoi ? Le problème peut sembler simple. Dans un grand nombre de théâtres, il est insoluble. Sur le site du Théâtre de l’Odéon, son directeur Stéphane Braunschweig cosigne un appel à lever les occupations avec Macha Makeïeff (centre dramatique national de la Criée, à Marseille), Serge Dorny (Opéra national de Lyon) et Muriel Mayette-Holtz (théâtre national de Nice). Leur conclusion : «Nous n’imaginons pas que ceux qui portent comme mots d’ordre la défense du secteur culturel de notre pays, le retour à l’emploi de dizaines de milliers d’artistes et de techniciens et techniciennes, puissent s’opposer aux réouvertures.» Le temps presse. A l’Odéon, nul ne sait encore si les représentations de la Ménagerie de verre, qui affichent complet du 19 mai au 9 juin, pourront se tenir. Ni même celles de Berlin, mon garçon, un monologue de Marie NDiaye écrit à la demande de Stanislas Nordey, plusieurs fois reporté. Ou les très attendus Faith, Hope, and Charity d’Alexander Zeldin qu’on aurait dû
Trois coups
Réouvertures : pour les théâtres, c’est pas tréteaux
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Après six mois de report des créations, plusieurs responsables s’impatientent et craignent que les représentations ne puissent se tenir.
Les occupants du théâtre du ZEF, le 20 mars à Marseille. (Yohanne Lamoulère/Libération)
Publié le 14/05/2021 à 22h45, mis à jour le 15/05/2021 à 11h28
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