Un cran franchi dans la stratégie de soft power saoudienne, qui vise à ménager au régime une place normalisée dans le paysage international à coups de milliards. Après les stars du foot recrutées en nombre pour passer leur préretraite dans une ligue maussade, moyennant salaires à huit chiffres ; celles du cinéma, abonnées au Red Sea International Film Festival et ses guichets de financement désormais vitaux pour Hollywood et l’Europe ; faites entrer les comédiens.
Depuis le 26 septembre et jusqu’au 9 octobre, ils se succèdent à la queue leu leu dans une sorte de festival du rire de Montreux improvisé dans le centre événementiel Boulevard City, à Riyad. Surprise : la paye est bonne. Le comique américain Tim Dillon a cité dans un podcast la somme de 375 000 dollar