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Scène

Victoria Quesnel : «J’ai toujours voulu faire du théâtre pour être moi»

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La comédienne hyperactive porte seule en scène «Nom», de Constance Debré. Une déconstruction du discours sur la famille qui l’a «bouleversée» et «libérée».
Victoria Quesnel, fin février. (Pauline Roussille)
publié le 18 mars 2024 à 17h44

Début mars, elle tuait chaque soir son mari avec les mots, la langue de Pascal Rambert dans Finlandia au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris. L’après-midi, c’était répétitions et improvisations avec Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix, dans une pièce pressentie pour le Festival d’Avignon. Pas de pause, aujourd’hui Victoria Quesnel enchaîne seule en scène dans Nom de Constance Debré, mis en scène par Hugues Jourdain. «Au départ je suis dans le train, je lis Love Me Tender [de Debré, ndlr] et pour la première fois de ma vie, moi qui suis une interprète heureuse, je me dis, il faut passer ça au plateau. La déconstruction du discours sur la maternité, moi qui suis une femme de plus de 30 ans sans enfant, je me di