Le lundi n’est pas le meilleur jour de la semaine pour attirer le chaland. Du reste, la plupart des théâtres, à Paris comme ailleurs, en profitent pour recharger les accus. Ce qui n’est pas le cas de la Scala, rare contre-exemple, qui entrouvre ses portes. Hall désert, personnel d’accueil et vigiles désœuvrés, il faut en vérité descendre un escalier pour trouver une forme de vie artistique dans la Piccola Scala, inconfortable salle annexe – au seuil de la panic room – que l’établissement utilise à bon escient, en y programmant des comédiens souvent en devenir, comme Julie Duval, qui y a fait ses classes, ou, actuellement, Mickaël Délis. Imaginons maintenant que ce soit également le cas de Xavier Guelfi, dont, malgré diverses apparitions ces dix dernières années au théâtre (Festival d’Avignon in et off), au cinéma et à la télévision, nul n’a encore retenu le nom, mais pour qui les pairs François Rollin (mise en scène) et Thomas VDB («avec l