Série drôle, énergique et sensible, la création de la plateforme France TV Slash suit Sasha, ado intersexe qui débarque dans un nouveau lycée.

Pour la créatrice de la série «Chair tendre», le projet était une porte d’entrée pour raconter, de façon «plus universelle», le malaise que tout le monde ressent au seuil de l’âge adulte.

L’actualité de l’institution coïncide avec la sortie, mardi sur OCS, de la deuxième saison de «l’Opéra», série très documentée dont les thèmes rappellent les dossiers les plus urgents de la maison.

Un beau gosse aux dents longues devient le premier Occidental à intégrer une grande rédaction japonaise. Dans ce polar inspiré d’une histoire vraie, Michael Mann capte magistralement le Tokyo assombri des années 90.

Hier soir se déroulait à Los Angeles la 74ème cérémonie des Emmy Awards , qui récompense chaque année les meilleures productions de la télévision américaine. Retour sur une soirée où « Succession » et « Squid Game » ont partagé les honneurs

Dans une belle minisérie autobiographique, l’humoriste donne à voir le quotidien d’une famille de Palestiniens qui trouvent refuge au Texas, entre petites humiliations et interminables procédures.

La communicante, proche des Macron, se retrouve au cœur de deux projets pour la télévision, portés par des show-runners et producteurs à succès. L’un d’eux, basé sur sa biographie, déplaît à l’intéressée comme à l’Elysée.

La série diffusée sur Netflix a connu un succès inattendu et intéressé un large public beaucoup aux mœurs de la famille royale. Sa quatrième saison, plus sombre et centrée sur Lady Diana, avait fait réagir la palais de Buckingham.

Cette création OCS mêle finement aérobic, espionnage et portraits de femmes des années 80.

Entre concurrence redoutable et audiences volatiles, l’hégémonie du géant du streaming est plus que jamais remise en question. Mais est-ce vraiment une bonne nouvelle?

Réveil de Prime, arrivée d’HBO Max, déclin de Netflix… Tour d’horizon des stratégies et des catalogues des différents acteurs qui se disputent le marché.

Profitant du relatif recul de Netflix sur le secteur, les géants du streaming s’engagent dans une guerre des contenus afin de séduire le maximum d’abonnés par séries interposées. Mais la bataille s’annonce rude.

Comme le montre le cas de l’acteur noir Steve Toussaint, qui a dénoncé le racisme dont il a été victime pour son rôle dans «House of the Dragon», des «puristes» de sagas refusent toujours de faire évoluer un imaginaire blanc et normé.

Démonstration de force, les deux premiers épisodes de la série prequel du «Seigneur des anneaux», qui débarque le 2 septembre sur Prime Video, laissent entrevoir une saison spectaculaire et réussie.

L’adaptation en série du premier roman de l’Irlandaise à succès Sally Rooney a de quoi décevoir, entre dialogues gênés et récit anesthésiant.

La nouvelle série dérivée de «Game of Thrones» prend le pari réussi de se démarquer de sa grande sœur en centrant l’essentiel de la narration autour des intrigues de cour et des pervers jeux de pouvoir.

Adaptation d’une enquête du «New York Times», la série d’Apple TV s’immerge dans un hôpital bientôt débordé par l’ouragan Katrina. Une reconstitution impressionnante qui monte en tension avant de se noyer dans le pathos.

L’acteur Kevin Spacey devra payer près de 31 millions de dollars à la société de production de la série «House of Cards», dont il avait été renvoyé à la suite d’accusations de harcèlement sexuel.

L’adaptation de la série de bandes dessinées de Neil Gaiman, plus sage et classique que l’œuvre d’origine, vient d’arriver sur Netflix.

Propulsée au cinéma par «Rouge Baiser», avant d’être freinée en pleine gloire par sa séropositivité puis des problèmes cardiaques, elle avait rebondit à la télévision notamment avec «Les Cordier, juge et flic».

L’acteur est décédé à l’âge de 79 ans. Après de nombreux petits rôles de gangsters à la télévision et au cinéma, il avait accédé à la célébrité sur le tard en incarnant l’excentrique et brutal proche de Tony Soprano.

La quatrième saison de la série dystopique autrefois rutilante poursuit son éparpillement dans des intrigues brinquebalantes.

Après la Lune, la troisième saison de «For All Mankind» s’attaque à la conquête de la planète rouge, mise à mal par l’irruption d’un homme d’affaires. Pour atteindre leur but, Soviétiques et Américains devront collaborer.

Sans voyeurisme, la mini-série anglaise diffusée sur Canal + transforme un fait divers en histoire d’amour en adoptant le point de vue d’époux meurtriers, campés avec brio par Olivia Colman et David Thewlis.

L’acteur principal de «Parlement», la série sur l’Union européenne, est aussi un scénariste très demandé, boulimique de travail pour échapper à ses angoisses.

Neuf ans après son arrêt, la série politique réussit sa résurrection avec une nouvelle saison sur Netflix, où la découverte d’un gisement de pétrole au Groenland fragilise l’inoxydable Birgitte Nyborg, désormais aux Affaires étrangères.

Olivier Assayas, dans un remake diffusé sur OCS de son propre film inspiré de «Feuillade», livre une série très riche, sorte de joyeux bazar conceptuel, porté par une Alicia Vikander majestueuse.

Héroïne d’une série Disney+, la cousine du titan vert de Marvel ressemble davantage à une «fit girl» d’Instagram qu’à une armoire à glace, nouvel exemple d’un double standard lassant.

La série hommage aux années 80 s’émancipe quelque peu de ses références pour vivre par elle-même, célébrant ses propres trames.

Le comédien drôle, tchatcheur et populaire, s’épanouit dans des rôles de bêtas attachants, de Serge le Mytho à Marc du Flambeau.

Complexe et engagée, l’excellente série d’Antoine Chevrollier replace les proches de Malik, matraqué à mort par trois policiers en 1986, au centre de l’affaire et ses ramifications politiques.

L’acteur britannico-rwandais, révélé par «Sex Education», sera le premier acteur noir à incarner le personnage culte de la télévision britannique. Une évolution emblématique saluée outre-Manche.

La dernière création de Robbie Pickering expose le grotesque au cœur du scandale de la présidence Nixon au travers d’une galerie de personnages secondaires et barges.

Bien que plus expérimenté et doté d’une nouvelle patronne, le héros assistant, Samy, fait toujours mouche avec son air ahuri et son humour absurde.

Frilosité des diffuseurs, subtilités culturelles d’un projet multilingue… Les géniteurs de la série de France.tv, la productrice Fabienne Servan-Schreiber et le showrunner Noé Debré, narrent leur parcours d’obstacles.

La série marseillaise qui s’arrête, c’est un repère quotidien qui disparait pour moult foyers. Des années de rendez-vous assumé ou honteux, pour les mères de famille comme pour les loustics.

L’adaptation du jeu vidéo mettant en scène le combat entre un super soldat et une armée d’extraterrestres se prend trop au sérieux et ne propose que des images et un univers pauvres.

La nouvelle production d’Apple TV+ repose sur le jeu magistral d’Elisabeth Moss, qui campe une journaliste traquant son agresseur.

Malgré ses lourdeurs, la mini-série sur la chute d’Elizabeth Holmes, qui a arnaqué la Silicon Valley avec sa start-up, fascine.

Justin Fenton, l’auteur de l’enquête dont est adaptée «We Own This City», revient sur les répressions policières qui perdurent à Baltimore malgré la réforme lancée après le scandale de la Gun Trace Task Force.