Pas de révélation mais une relecture fouillée et captivante de l’affaire Grégory par le cinéaste Gilles Marchand : la plateforme lance une série documentaire en cinq épisodes, fondée sur des archives abondantes et inédites, à la recherche des résonances sociales d’un fait divers hors normes.

Dix-sept millions d’euros de budget, un contrat de diffusion avec Netflix… La chaîne lance ce lundi soir sa nouvelle fiction pour récupérer un public davantage séduit par les plateformes payantes.

Principal concurrent de Netflix, le service de SVOD qui réunit les franchises Pixar, Marvel, Star Wars et Fox est lancé ce mardi aux Etats-Unis. La France, elle, devra attendre l'arrivée du printemps et devrait voir son catalogue amputé.

Un format court de vingt minutes et un budget restreint n’empêchent pas la troisième et ultime saison de la série d’être toujours aussi attachante. Il y souffle un vent de liberté jouissif où les personnages, filmés avec justesse, ont grandi au fil des épisodes.

Premier tour d'horizon moyennement enthousiaste des quatre séries maisons du service de streaming de la firme de Cupertino, lancé ce week-end en France.

Damon Lindelof, créateur de «The Leftovers», adapte le pessimisme graphique de la fameuse BD, imaginant une Amérique rongée par le racisme et la fièvre du complot.

Le réalisateur Fabrice Gobert («les Revenants») et l’écrivaine Anne Berest cosignent cette excellente série dans laquelle une mère de famille délaissée s’invente une maladie dans l’espoir d’être un peu plus considérée. Un univers glaçant et réjouissant, où l’étrange infuse un ordinaire aseptisé.

Tentant de subvertir avec humour les stéréotypes sur la jeunesse prolo britannique, la série diffusée par Canal +, aussi maladroite qu'attachante, suit une bande de lads et leurs délirants larcins dans la campagne anglaise.

Cinq ans après son arrivée tonitruante en France, le géant américain vient de conclure un deal avec Canal +. Un changement de stratégie à l’heure où Disney, Warner et Apple arrivent sur le marché.

Longtemps absents des écrans, les Juifs ultra-orthodoxes et avec eux des séries mordantes comme le phénomène «Shtisel», sur Netflix, bouleversent la production israélienne et passionnent bien au-delà du pays. Une tendance dopée par la curiosité que suscite cette communauté aussi fermée que crainte.

Deux ans après la première saison, Netflix relance la séduisante série pilotée par David Fincher, consacrée aux débuts du profilage de tueurs psychopathes. Et donne du galon à son duo d’enquêteurs.

Réalisée par Sam Levinson et produite par Drake, la série dépeint avec justesse les mœurs de lycéens d’aujourd’hui.

La nouvelle série choc en 4 épisodes, raconte la véritable histoire des cinq adolescents noirs et latinos accusés de viol, alors qu'ils étaient en réalité innocents.

Adaptation de pointures du polar, casting de stars devant et derrière la caméra : les deux saisons de la série télé américaine diffusée de 1993 à 1995 ressortent en DVD.

Toutes les semaines, chronique de la vie quotidienne, sociale et culturelle dans les pays arabes. Aujourd'hui, le fiasco de «Jinn», série Netflix tournée en Jordanie.

Forcée de se renouveler, la série emblématique et hyper nostalgique de Netflix explore des pistes inédites avant de s'effondrer dans l'inanité.

Petit délice noir d’anticipation, la série de Russell T Davies («Queer As Folk»…) suit avec délicatesse et empathie une famille dans un monde anxiogène.

Pour sa première série, Nicolas Winding Refn («Drive») s’offre une plongée engourdissante dans un Los Angeles tout en néons et non-lieux.

La dystopie adaptée de Margaret Atwood se cherche un nouvel élan dans sa saison 3 mais lasse par ses effets de réel lourdingues, sa complaisance et ses innombrables étirements scénaristiques.

Toujours portée par un casting de stars, la deuxième saison replonge dans le quotidien des «Monterey 5» rongées par leurs traumas, mais toujours aussi «bitchy».

Révélée dans «Bande de filles», l’actrice parisienne épate dans la série de France TV «Skam».

La série parano revient dans un format condensé sur trois épisodes. Un pétard mouillé.

Grand succès outre-Manche, l’excellente série écrite et interprétée par Phoebe Waller-Bridge dépeint les névroses d’une femme délicieusement sarcastique, en quête d’amour. Alors que la seconde saison arrive en France, Canal + s’apprête à diffuser un remake de la première, avec Camille Cottin.

La minisérie, coproduite par HBO et Sky, colle aux premières heures de la catastrophe nucléaire, dans le déni des autorités et la stupeur des ingénieurs.

En six épisodes, Dominik Moll redonne à la crise des migrants une échelle humaine, et fait naître l’émotion sans la forcer.

Réputée pour ses séries de qualité, la chaîne originale de «GoT» est désormais sous l’égide d’AT&T, un opérateur télécoms d’abord préoccupé par la rentabilité.

L’ultime saison de «Game of Thrones», objet pop de HBO devenu incontournable, pourrait être le dernier orgasme collectif et simultané du genre. Un phénomène rendu obsolète par l’explosion de l’offre des plateformes comme Netflix.

Retraçant dans un tourbillon plutôt créatif la relation tumultueuse et fructueuse du couple de danseurs-chorégraphes à Broadway, la série convainc moins côté narration.

Très attendue, l’adaptation du roman rock de Virginie Despentes, diffusée sur Canal, utilise mal un bon casting et manque cruellement de relief.

Alors que se profile une cinquième saison, «Libé» a rencontré en marge du festival lillois Séries Mania les créateurs de «Black Mirror». Retour sur l’itinéraire d’une série hors normes.

Vent d’angoisse au festival lillois, où les séries à l’affiche explorent tous les aspects de la catastrophe, qu’elle soit planétaire, familiale, sociale ou politique.

Surabondance de nouveautés, concentration des plateformes de diffusion qui menace les chaînes traditionnelles, reconnaissance des auteurs… Alors que débute le festival Séries Mania, à Lille, sa directrice dresse un état des lieux des mutations en cours.

Sur Netflix, la série mystico-philosophique, toujours portée par l’incandescente Brit Marling, poursuit son échappée dans les arcanes d’un entre-deux mondes de promesses et de déceptions. Une toile à dimensions multiples qui dépeint, avec délicatesse, les maux d’une génération en proie à l’abandon et à la peur.

Dans une boucle intemporelle, une New-Yorkaise meurt sans fin. Sur Netflix, cette nouvelle série dépasse le registre de la chronique comique pour creuser avec intelligence les traumas de son héroïne.

Brouillant les pistes, mélangeant responsabilités et inexactitudes, cette fiction britannique, où l’héroïne enquête sur le massacre des Tutsis, en dit long sur la méconnaissance des événements de 1994.

Coproduction Netflix, cette série en costumes surprend agréablement en reprenant à son compte la figure du zombie pour en faire une image du peuple affamé par une caste de puissants.

Primée au festival Canneséries, cette nouvelle production israélienne autour des retrouvailles de vétérans tambouille clichés et situations invraisemblables.

Satire nihiliste sur l’aliénation du travail, la série s’attaque à la routine dérisoire en entreprise.