Joanna Calo et Christopher Storer signent une nouvelle saison placée sous le signe de l’angoisse du lendemain et des ruptures qui s’annoncent. La direction artistique trop tape-à-l’oeil prend le pas sur la finesse de ses personnages.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, une Iron Woman aux coups de poing politiques bien légers et un Dennis Lehanne reconverti en showrunner dans un polar à combustion très lente.

Les subtilités d’écriture de Dennis Lehane, reconverti en showrunner, peinent à sauver ce polar amorphe sur un pyromane et les détectives chargés de le démasquer.

Enième excroissance télévisuelle de Marvel, la série sur une génie de la tech un peu paumée, coup de poing ultra-faiblard contre l’administration Trump, est dispensable.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, des Casques bleus contraints à l’inaction, des apprentis footballeurs piégés dans la posture des pros et la vieille télé qui confie son feuilleton à un géant américain.

Réutilisant un modèle à succès, le premier docusérie français de Max suit de jeunes footballeurs de Montfermeil espérant décrocher un contrat pro. Mais le résultat, aseptisé, enchaîne les platitudes.

La mini-série franco-suédoise consacrée à des Casques bleus mobilisés en 1993 convainc lorsqu’elle met en scène les idéaux bousculés et les espoirs de ses personnages.

La réalisatrice-dessinatrice publie une adaptation en BD desa série d’animation à succès diffusée sur Arte en 2024.

La plateforme de streaming américaine a annoncé mercredi 18 juin avoir conclu un accord inédit pour diffuser en direct les chaînes de télévision du groupe français et offrir un accès à la demande à son contenu.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, du cold case revu par le créateur du «Jeu de la dame», une série espagnole sur la fuite d’une femme martyrisée et le remix américain du «Bureau des légendes».

L’acteur américain, épaulé par Marc Maron, incarne un ancien joueur de golf déchu, en quête de retour en grâce dans le sillage d’un jeune prodige. Une série tout en sensibilité, presque trop subtile pour son propre bien.

Un flic revêche enquête sur des affaires classées dans une série sur Netflix qui détourne habilement les conventions du polar.

Sur Arte, la minisérie espagnole, sobre mais puissante, dissèque l’implosion d’une famille quand la mère s’enfuit, après des années à vivre dans la peur de son mari.

L’humoriste américain aux accents virilistes sort un «sketch show» désuet, carburant au comique troupier et aussi subversif qu’une blague de Toto.

Servie par un casting inspiré, la série emprunte habilement des éléments clés du matériau original sans le calquer et s’adapte à la nouvelle donne géopolitique.

Surjouant le cool seventies et soignant davantage ses outrances que sa crédibilité, le retour à la série du geek le plus puissant de Hollywood finit par séduire avec son personnage central d’apollon vieillissant.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, Tina Fey et Steve Carell, génies de la comédie des années 2010, se donnent une nouvelle chance de briller ensemble.

Dans ce vaudeville feutré aux gags bien ficelés avec Tina Fey et Steve Carell, l’équilibre des vacances de trois couples d’amis se retrouve bouleversé par la rupture inattendue d’un des duos.

Rencontre tardive avec l’actrice timide et provocante, qui s’escrime à échapper à ses deuils passés.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries.

Entre complots et fiestas partouzardes, la série sur le chef-espion napoléonien Antonin Carême, incarné par un Benjamin Voisin en pop star new wave, nous gave d’intrigues superficielles.

A mi-chemin entre «Roméo et Juliette» et «True Detective», ce thriller convaincant épouse la danse endiablée d’une communauté gitane luttant pour sa survie face à l’irruption de la sédentarité.

Vingt-trois ans après «Mission Cléopâtre», Alain Chabat renoue habilement avec l’univers des Gaulois dans une chouette série d’animation sur Netflix au casting de stars. A partir du 30 avril.

Sur Disney +, la deuxième et dernière saison de la série accentue sa réflexion sur les régimes autoritaires et leur manœuvres prédatrices à travers les codes intergalactiques de l’Empire.

Dans cette comédie pépère, Andrew Cooper, interprété par l’ex-pubard Don Draper de «Mad Men», se lance dans une carrière criminelle pour maintenir son train de vie dans une banlieue américaine, après son licenciement.

La saison 2 du mockumentaire de Nathan Fielder est un générateur renversant de vertiges conceptuels et philosophiques à nul autre pareil, entre exaltation cérébrale et sommet de comédie cringe.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Semaine des superproductions avec le retour acéré de «Black Mirror», la reprise du western postapocalyptique «The Last of Us» et la conclusion de «The Handmaid’s Tale».

Deux ans après le premier volet sur la traversée de l’Amérique dévastée, la série postapocalyptique reprend lundi 14 avril sur Max. Malgré des séquences impressionnantes, elle peine à convoquer le sentiment d’urgence censé la guider.

Alors que la septième saison de la série dystopique est disponible sur Netflix, le scénariste explique, en compagnie de sa productrice, Jessica Rhoades, comment l’œuvre d’anticipation fait ressurgir nos angoisses contemporaines.

Dans la dernière saison de la série, la dystopie de Bruce Miller s’éloigne du tableau pétrifiant d’un totalitarisme christiano-sexuel pour plonger ses personnages dans un tunnel infini de guet-apens et de cavales.

Le dernier épisode de la série américaine, diffusé ce lundi 7 avril, montre une scène érotique entre deux frères en effaçant les rapports de pouvoir et de domination. Un écueil fréquent à la télévision.

La mini-série documentaire démontre la mansuétude dont a bénéficié le chanteur de Noir Désir, de la part de ses proches, de l’industrie musicale et des médias. Mais arguer d’«une autre époque» est bien optimiste.

Malgré une esthétique lourde voire déplacée, le documentaire accroche grâce à la puissance de ses témoignages parfois oubliés. Et mesure le chemin parcouru, depuis 2003, dans les mots posés sur cette affaire.

La série diffusée sur Netflix depuis le 13 mars a ouvert un débat national. Une opportunité dont le gouvernement, qui peine à légiférer sur le sujet, s’est emparé via une plateforme partenaire.

Après «Novembre» et «Tapie», le discret scénariste que le cinéma et les plateformes s’arrachent nous entraîne cette fois à Kaboul, au moment du départ des Américains.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, les créateurs de «Parlement» s’emparent avec grâce d’un livre de Delphine Horvilleur sur les premiers pas d’une rabbine, et Seth Rogen se moque des coulisses de Hollywood.

Libre adaptation du livre de Delphine Horvilleur, la série profonde et drôle, du prolifique Noé Debré et de son comparse Benjamin Charbit, suit les premiers pas d’une rabbine en proie aux doutes et aux questionnements.

Géopolitique, vie sous cloche, cocon familial et histoire d’amour… Pour sa huitième édition lilloise, le festival consacré aux séries internationales a oscillé entre le très grand et le très petit, dans un monde hyperpolarisé.

Récit satirique sur les mésaventures et les coulisses de Hollywood, la nouvelle création de Seth Rogen oscille entre drôlerie et cauchemar.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries, bandes-annonces à l'appui.