Le couple Underwood revient sur Netflix pour une 5e saison de malignes manœuvres, trahisons et crimes étouffés où, à force de répliques poussives, le président orateur lasse plus qu’il ne convainc.

Angoissants sosies, visages familiers : «Twin Peaks» ressuscite sa clique et réconcilie le cinéaste avec la réalisation.

La troisième saison emporte ses agents sur les terres de l’Etat islamique.

Ce conte orwellien nimbé d’une esthétique proche de Rembrandt peint un futur où les femmes n’ont plus de droits.

Révélation de la série «Dix pour cent», le Franco-Marocain, chapardeur d’attention à l’écran, se révèle plus planant et réflexif que supposé.

Noah Hawley revisite le personnage schizo de Marvel via une forme de récit tripante, et malgré un scénario attendu.

Un Moscou futuriste où les humains côtoient les robots, un juge pris dans l’engrenage de la corruption dans le désert du Néguev et un «21 Jump Street» à l’israélienne : «Libération» s’est défoncé les pupilles sur des séries non anglophones au 8e festival Séries Mania, à Paris. Sélection.

De «The Fall» à «Big Little Lies» ou «Girls», les fictions télé abondent en figures féminines décidées à rentrer dans le lard de la domination masculine.

La série fantastique produite par HBO et signé du co-créateur de «Lost» revient pour une troisième et ultime saison. Les deux premiers épisodes sont prometteurs.

«Noires sont les galaxies», qui ressort en DVD, soldait les utopies par le biais, rare en France, de la SF.

Le premier épisode, qui sera diffusé sur Canal+ à la rentrée, a été projeté en avant-première au MIP TV de Cannes. Thème central : les relations entre la police et la population.

Au terme d'un feuilleton de plus d'un an marqué par des rebondissements, intrigues, trahisons et coups dans le dos, la ville de Martine Aubry a été choisie pour accueillir un prestigieux festival des séries TV, au nez et à la barbe de Paris. Pendant ce temps, la ville de Cannes marche seule et passe en force.

La deuxième saison de la géniale production de Judd Apatow pour Netflix reprend les hésitations amoureuses de Gus et Mickey là où on les avait laissées.

TF1 lance lundi soir la première série française avec une héroïne transgenre. Une fiction un peu caricaturale, mais qui a le mérite de porter à l’écran les galères et discriminations vécues par les personnes trans.

Si les personnages transgenres commencent à se faire une place dans les fictions, les acteurs trans peinent, eux, à exister, contrairement aux Etats-Unis.

Condensé de culture pop et teen des cinquante dernières années, une très réjouissante adaptation d’un comics des années 40.

Tom Hardy, créateur et premier rôle, plonge dans la noirceur de l’époque pré-victorienne, exercice intriguant et outrancier.

Michaela Coel hilarante et grimaçante dans le rôle d’une jeune femme très chrétienne bien décidée à passer au lit.

Western tropical sur fond d’orpaillage dans la jungle, la création de Canal se laisse regarder sans passion.

Sur le Web, une création de Bret Easton Ellis piège de jeunes gens au physique idéal dans une machine à séquestrer, à droguer et à faire l’amour. Glacé.

«Plus une culture subit de plaies, plus elle s’invente des totems» : c’est l’une des plus satisfaisantes orientations fournies pour naviguer dans le pétrin qu’est la première saison de la nouvelle série de Netflix.

Malotru n’est pas blonde ni bipolaire, quoiqu’un peu ombrageux, mais incarne une alternative française crédible à Carrie Mathison.

La première saison de la sitcom créée par Issa Rae dresse le portrait presque autobiographique de son auteure afro-américaine, entre trouble identitaire et manque de confiance en soi. Drôle et perspicace.

L’acteur excelle dans le rôle de Shapiro, avocat d’O.J. Simpson, dans «American Crime Story», série diffusée sur Canal+, après son succès aux Etats-Unis.

Si rien ne pourra jamais égaler «Battlestar Galactica», les âmes désespérées de trouver un jour nouvelles chaussures antigravitation à leurs pieds ont de quoi se réjouir.

Diffusée par Canal +, la série chorale, qui suit des personnages unis par la même date de naissance, s’appuie sur les codes de récents succès indés, tout en les réaccomodant à une sauce mainstream.