Rythmée par les rebondissements judiciaires de l’affaire du naufrage du «Bugaled Breizh», la série Arte aurait gagné à se détacher des faits pour vraiment décoller.

L’âge ingrat dans toute son horreur, dans une série judiciaire britannique en quatre plans-séquences. Un peu plus qu’un coup de force. A voir sur Netflix.

Sur un schéma vu et revu et via des archétypes banals, le roi de la télé anglaise se vautre dans une parabole de boomer largué sur la cancel culture.

Quatrième et dernière saison de la farce précieuse sur les nantis de l’Amérique évangélique, qui aurait mérité moins d’indifférence mais loupe le train du trumpisme.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, un héros dans l’impasse, le passage à l’âge adulte d’une ado violente et des coups de tatanes dans le Londres des «Peaky Blinders».

L’entreprise du multimilliardaire Jeff Bezos a annoncé, mercredi 5 mars, proposer désormais des versions doublées grâce à l’intelligence artificielle sans nouvel enregistrement de voix humaines, pour plusieurs films et séries.

Passée de Netflix à Disney +, la série sur l’avocat-justicier masqué offre une réflexion sombre et mélancolique sur ses personnages dans l’impasse. Et tire son épingle du jeu dans un univers Marvel en pleine crise d’identité.

Sérieuse et affranchie, la réalisatrice touche-à-tout sort la deuxième saison de sa série sur le porno dans un monde dominé par les femmes.

Selon ABC News, qui rapporte l’information, l’actrice américaine a été retrouvée morte à son domicile new-yorkais mercredi matin, peu après 8 heures.

En quatre épisodes d’un récit d’émancipation ample et épuré, Philippe Faucon narre le passage à l’âge adulte d’une ado violentée.

Construite sur le double récit des Quarante Eléphants, un gang londonien de voleuses, et l’arrivée d’un Jamaïcain dans la boxe clandestine, la série peine à renouveler le logiciel de «Peaky Blinders», hit du même showrunner dont elle se veu

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, le pourrissement du politique caché derrière une attaque de hacker sur Netflix et une révolte de femmes de ménage transformé en spectacle feel-good.

Une chronique consensuelle et désagréable sur un mouvement de grève de femmes de ménage hôtelières.

Exploitant le scénario un peu usé de la faille informatique qui dégénère, la série américaine, diffusée sur Netflix, révèle son véritable propos : celui du pourrissement de la vie politique dans une société aux profondes divisions.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, les touristes américains de Mike White posent leurs valises en Thaïlande et Kyan Khojandi relance sa shortcom en version longue.

La troisième saison du spectacle-défouloir de Mike White sur HBO/Max plonge ses bourgeois archétypiques en Thaïlande, s’intéressant cette fois au capitalisme sexuel.

En transformant son mini-format de trentenaire des années 2010 en élucubrations d’un quadra sur quarante minutes, la série de Kyan Khojandi devient singulièrement ennuyeuse.

Quatorze ans après «Bref», l’acteur humoriste revient pour une saison 2, incarnant un personnage de quadra désespéré cherchant à s’en sortir.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, le créateur de «This Is Us» élabore une dystopie parano à double-fond tandis que Cartoon Network invoque le spectre de «The Big Lebowski» dans un thriller pharmaceutique.

Le cartoon américain pour adulte, disponible sur Max à partir du 3 mars, s’avère être un bon thriller pharmaceutique façon «Big Lebowski».

La dernière création de Dan Fogelman, showrunner de «This Is Us», nous plonge dans un huis clos dystopique quelque peu indigeste mais intrigant.

Netflix a annoncé préparer une nouvelle version des aventures de la famille Ingalls, qui ont cartonné dans les années 70 et 80. Puisse-t-elle sortir du schéma familial et sociétal hyper traditionnel que propose la série originale.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, Mohammed Amer revient avec sa comédie apatride entre Houston et la Cisjordanie et un docu cuisine une douzaine de cinéastes sur leur passage par le feuilleton télé.

Trimbalant son antihéros du Mexique à sa Palestine natale, la série égare son récit de déracinement dans un trop-plein de gags et détours.

Recueillant les témoignages d’une douzaine de réalisateurs, le film de Canal + explore leur rôle de plus en plus visible dans l’écosystème des feuilletons.

Si cette hypothèse émise par un journal américain est discutée, il est certain que le géant du streaming crée des contenus standardisés et simplifiés pour s’adapter aux habitudes de ses usagers «multi-écrans».

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries. Cette semaine, le retour brillant de la série dystopique d’Apple et le come-back en toute petite forme de Michelle et Robert King avec «Elsbeth».

La série-maîtresse de Lynch, sortie en 1990, a aboli la frontière entre grand et petit écran en faisant entrer le cinéma dans tous les foyers. Son succès critique et populaire a favorisé l’émergence d’une flopée de chefs-d’œuvre singuliers.

Trois ans après l’immense succès du premier volet, la série dystopique où les personnages se dédoublent entre travail et sphère intime prend une étoffe remarquable sur les identités multiples.

France 2 diffuse ces 13 et 20 janvier la troisième et dernière saison de la série qui dénonce quarante ans de dysfonctionnements policiers et judiciaires dans le département où ont notamment sévi Emile Louis et Michel Fourniret.

Les géniaux Michelle et Robert King exfiltrent une avocate de «The Good Fight» pour la transformer en Columbo new-yorkaise ultraperchée. Séduisant mais déjà vu.

«Libé» vous guide dans la jungle des sorties séries, d’où émergent cette semaine un western sans alcool et un remake non-officiel d’Urgences. La télé aussi fait son dry january.

Dans un western prévisible et dépolitisé, le récit de survie s’intéresse à une guerre méconnue des mormons.

Reboot non officiel d’«Urgences», ce qui lui vaut un procès des ayants droit, le drame médical, savamment apathique, joue sur la nostalgie.

Thomas Vinterberg signe une série d’anticipation où le Danemark, confronté au risque de la montée des eaux, disperse dans toute l’Europe ses habitants indifférents et pour qui seule prévaut la lutte contre leur déclassement.

Après les tops divers et variés élaborés par «Libération», le service Culture vous a invités à faire les vôtres. Découvrez le résultat après dépouillement des plusieurs milliers de votes reçus.

La plateforme, qui diffuse à partir de ce jeudi 26 décembre de nouveaux épisodes de son plus gros succès, investit massivement dans le pays, vitrine de sa stratégie consistant à produire local pour toucher un public mondial.

La suite du plus gros succès de Netflix n’offre ni vertige ni vraie nouveauté dans ses premiers épisodes, où le vainqueur de la compétition mortelle revient la saboter de l’intérieur.

Dans la jungle des plateformes guidées par le tout-algorithmique et encore secouées par la grève hollywoodienne de 2023, «Libé» a sélectionné ses dix œuvres préférées, entre suites inspirées et belles surprises.

Pour la première fois, le service Culture vous donne la parole : jusqu’au 22 décembre minuit, dites nous ce qui vous a scotché, ému ou obsédé cette année.