La série américaine est devenue une référence culturelle transgénérationnelle sur les questions de féminisme. Sur les réseaux sociaux notamment, la figure de Buffy Summers est couramment reprise pour dénoncer le patriarcat.

Dans une énième adaptation de jeu vidéo, Prime Video produit un récit de fin du monde déjà vu.

Les paniques morales et identitaires forment le matériau fictionnel et documentaire de la nouvelle série qui projette une vision discutable et caricaturale de la société, selon le politiste Rémi Lefebvre.

Le visionnage de la série «la Fièvre» pourrait inciter à interdire les excès numériques quand il faut réguler les réseaux sans abîmer la liberté d’expression.

«Libé » vous guide dans l’offre de séries. Avec aussi «Samuel», «Enterrement de vie de garçon», «The Vince Staples Show», «In Her Car». Bandes-annonces à l’appu

Colin Farrell interprète joliment un héros cinéphile chargé d’enquêter sur la disparition d’une jeune héritière à Los Angeles.

Après vingt-cinq ans, la série du comédien Larry David, dans laquelle il joue son propre rôle, tire sa révérence. Retour sur un véritable phénomène télévisuel américain.

La deuxième saison du thriller tentaculaire de J.T. Rogers poursuit sa plongée dans les arcanes des familles mafieuses de Tokyo, sans concession et avec un casting impeccable.

Satire simpliste de l’ultra richesse dans un country club des années 60, la série vintage d’Apple TV+ pèche par sa maladresse politique et ses personnages décevants.

Le festival donne à voir, cette année encore, des productions particulièrement inventives venues de tous les continents, signes de l’émulation internationale autour d’un art en perpétuel renouveau.

Après de nombreux reports, la plateforme Max arrivera finalement en Europe à partir du 21 mai. Le lancement français devant se faire avant les JO. Outre les têtes de gondole du catalogue HBO, on y retrouvera trois séries françaises.

Adaptée d’un roman coécrit par Edouard Philippe, la série de Pierre Schoeller scrute de façon intéressante les coulisses ténébreuses d’une campagne électorale, mais s’affadit dans une intrigue de thriller plus convenue.

Maître du mystère, le cocréateur du fabuleux «The OA» compte parmi les showrunneurs les plus féconds de sa génération. Rencontre virtuelle à l’occasion de Séries Mania, qui s’est ouvert vendredi, dont il préside le jury international.

David Benioff et D.B. Weiss («Games of Thrones») adaptent la trilogie SF à succès du Chinois Liu Cixin, présentée en ouverture de Séries Mania ce vendredi 15 mars, puis diffusée sur Netflix. Une première saison fascinante et originale.

Avec Benjamin Biolay en président de club de foot et Ana Girardot en humoriste d’extrême droite, la nouvelle fiction politico-apocalyptique d’Eric Benzekri («Baron noir») nous emmène sur la voie d’une troublante exaltation.

Le créateur de manga est mort à l’âge de 68 ans. Avec «Dragon Ball», celui qui était probablement l’artiste japonais le plus influent des temps modernes a laissé une marque durable sur les imaginaires adolescents du monde entier.

Spectaculaire, l’actrice incarne une autocrate aussi irascible qu’angoissée, bientôt sous la coupe ­d’un ­néo-Raspoutine, dans une satire qui joue sur la terreur mais manque un peu de mordant.

Tournée in situ sous les bombes russes, la série d’Eugen Tunick, qui suit les pérégrinations d’une psychologue reconvertie en chauffeuse, charge un peu la barque mais offre une vue en coupe saisissante de la société ukrainienne.

Le rappeur californien, auteur et acteur de son propre rôle, évolue dans un monde décalé où gags sur les stéréotypes raciaux et situations absurdes sont d’une redoutable efficacité.

Le détective de Dashiell Hammett ressuscite dans l’Aveyron des années 60 pour une douteuse conjugaison des codes du néo-noir et du diorama douce France.

«The New Look», dédiée à Christian Dior et Gabrielle Chanel, ou «Cristóbal Balenciaga», deux séries à gros budget d’Apple TV + et Disney +, ne parviennent pas à saisir l’essence de leur sujet, la mode et toutes ses dimensions.

Cette télé-réalité n’est pas un divertissement où des couples viennent tester leur fidélité mais la captation de faits à connotation sexuelle entre salariés. Dans le contrat des tentateurs, la question prostitutionnelle n’est pas à exclure.

La mini-série réunit cinq stand-uppers pour quatre moments, entre accumulation de vannes et angoisse sous-jacente. Une affaire sympathique.

L’animateur de jeux télé sur TF1 et comédien prône le droit à la différence et la lutte contre l’intolérance.

La série anthologique sur la rivalité entre Truman Capote et plusieurs personnalités du gratin hollywoodien jouit d’une mise en scène aboutie mais vaut surtout pour son bal d’actrices sans équivalent.

La mini-série narre l’histoire vraie d’une bimbo dans les années 80 devenue célèbre sur les panneaux publicitaires de Los Angeles. Malheureusement, elle ne se hisse pas à la hauteur de l’extravagance de son sujet.

Avec ses décors, son casting 100% shanghaïen et ses répliques cultes, la série du réalisateur chinois semble avoir trouvé la recette pour toucher une large cible dans un pays où la production cinématographique est pourtant pléthorique.

Une série documentaire consacrée au youtubeur français aux 18 millions d’abonnés et produit par sa propre maison de production, retrace son ascension et sa success story fructueuse dans un récit aux airs de film de com.

Avec une croissance liée aux règles strictes sur le partage de mots de passe et à un abonnement moins cher avec pub, le géant du streaming dispose désormais de 260 millions d’abonnés en tout dans son escarcelle.

La série Netflix, adaptée d’un roman de Trent Dalton, explore de manière inégale l’histoire d’une famille de banlieue pauvre australienne, éclatée par le trafic de drogue du beau-père.

Imaginée par le père d’«A couteaux tirés», la série policière menée par Natasha Lyonne, gouailleuse détective-détectrice de mensonges, est addictive et astucieuse.

Les séries parties grandes favorites «White Lotus», «The Bear» ou encore «Succession» se sont largement imposées dans leurs catégories respectives aux Emmy.

L’anthologie policière renoue en Alaska avec la toile mystique de sa première saison culte en Louisiane, mais se complaît dans la lourdeur de certains effets scénaristiques.

Apple TV+ propose un duel en trompe-l’œil entre deux générations d’inspecteurs ambigus.

Génialement grotesque, bondissant d’un genre à l’autre, la cinquième saison de la série inspirée par le film des frères Coen ouvre l’année avec brio, sur le sujet délicat des violences conjugales.

Du retour de l’auteur de Baron noir à celui de Kate Winslet, en passant par l’adaptation d’un Pulitzer, une nouvelle production Hanks-Spielberg sur 39-45 et l’intrigant remake d’une comédie d’action des années 2000, l’année s'annonce riche.

Michelle Yeoh incarne la mère d’une famille mouillée dans une guerre de gangs. Une histoire de malfrats baignée dans l’ultraviolence qui sonne malheureusement faux malgré quelques embardées comiques.

Après dix ans à Los Angeles, l’actrice et réalisatrice revient avec une série sur Arte qui ravive avec humour les fantômes de son passé d’enfant-muse du cinéma d’auteur.

Carrière à bout de souffle et gros ego : en poussant au maximum les curseurs de l’autodérision, l’actrice réussit son autofiction, qui absorbe l’élan du mouvement MeToo.

Au terme d’une année marquée par une grève historique à Hollywood et une cure d’austérité amorcée par les géants du secteur, la profusion ininterrompue de nouvelles sorties a de quoi donner le tournis aux critiques.