Des pêcheurs en Islande, des zombies et une ministre des Affaires étrangères : malgré des plateformes qui tendent à proposer des contenus de plus en plus similaires, l’année qui s’achève a fait feu de tout bois.

Le niveau de précision inédit du classement des audiences du premier semestre 2023, communiqué par le géant du streaming mardi 12 décembre, vise à améliorer les relations avec le reste du secteur, a expliqué le PDG Ted Sarandos.

Si l’adaptation de l’univers lilliputien et écolo de Timothée de Fombelle opte pour un rythme plus frénétique que le livre, l’essentiel est conservé dans un agréable style fantasy.

La seconde partie de la dernière saison de la série de Peter Morgan, qui brillait jusqu’à récemment par son irrévérence, déçoit par une clôture étonnamment hagiographique.

Le lieutenant culte, intemporel défenseur des plus faibles face aux puissants, est à retrouver dans une intégrale réconfortante et haute def.

Après «Bronx», la nouvelle série d’Olivier Marchal, produite par Netflix, peint des policiers irréprochables dans un Marseille gangrené par la drogue et l’immobilisme politique. Ni subtil ni intelligent.

Dans un récit à la chronologie sophistiquée, un ancien voyou est rattrapé par son passé de braqueur alors qu’il coule des jours paisibles aux Etats-Unis. Alambiqué mais attachant.

Formidablement menée par l'actrice, la minisérie de David E. Kelley, disponible sur Canal +, fait le pari payant de traiter une histoire vraie d’adultère meurtrier comme une étude de mœurs et un drame du quotidien.

Dans cette mini-série d’Iris Brey, qui raconte la passion intense entre une actrice et sa doublure, la mise en scène sensible et maligne interroge les rapports entre le cinéma et la sexualité.

La série Netflix sur l’accident de Bhopal en 1984 retrace l’injustice sociale révélée par la pire catastrophe industrielle de l’histoire, mais se vautre dans un pathos dégoulinant.

Le docu sur «le scandale chez la femme la plus riche du monde» fait les affaires de la plateforme américaine. Il permet de découvrir l’empire du cash dans ce milieu et de se «rendre compte que l’argent rend fou, à tous les niveaux».

La dernière création du «MonsterVerse» hollywoodien, séduisante bien qu’absurde malgré elle, se concentre sur l’humain derrière les créatures en effets spéciaux.

Nouvelle adaptation du phénomène comics de Bryan Lee O’Malley, la série d’animation s’amuse à faire disparaître son héros et réussit son pari en inversant le genre de la princesse en détresse.

Plusieurs dizaines de tournages et postproduction d’émissions et de séries télé étaient perturbées ce vendredi 17 novembre à l’occasion du troisième jour de grève de techniciens de l’audiovisuel, qui protestent contre des salaires trop bas.

En s’attardant sur les derniers instants de la princesse, la première partie de l’ultime saison de la série Netflix se révèle bien moins délicate que ce à quoi elle nous avait habitués.

Les créateurs de «The OA» reviennent sur Disney+ avec un murder mystery à l’heure de l’IA et de la génération Z, aux partis pris téméraires mais au rendu boursouflé.

La première partie de l’ultime saison de la série diffusée sur Netflix sort ce jeudi 16 novembre. Le récit, efficace mais parfois fantasmé, raconte les coulisses de la vie de la famille royale depuis la moitié du XXe siècle.

Sur l’affaire de viols en série qui ébranla la vallée franco-belge, Jean-Xavier de Lestrade signe une série empathique et illustrative, symptôme de l’ère du polar post-#MeToo. Elle est diffusée à partir de ce lundi 13 novembre sur France 2.

En deux séries encore inédites en France, le cocréateur de «The Curse» a émergé comme la figure centrale d’une nouvelle comédie du malaise hybridant fiction et réalité.

La showrunneuse Camille de Castelnau revient sur la génèse de «Tout va bien», série sur une famille qui fait face à la maladie d’une petite fille, et sur son expérience.

La série, qui suit la réhabilitation d’une ville du Nouveau-Mexique par un couple «bien intentionné» accompagné d’une équipe télé, permet une rencontre idéale entre ses showrunners, Nathan Fielder et Benny Safdie.

L’acteur de 54 ans est mort samedi 28 octobre dans sa résidence de Californie. La cérémonie s’est tenue dans le cimetière de Forest Lawn Memorial Park, situé sur les hauteurs d’Hollywood où reposent des stars telles qu’Elizabeth Taylor.

Jennifer Aniston, Courteney Cox, Lisa Kudrow, Matt LeBlanc et David Schwimmer ont publié un communiqué commun lundi 30 octobre au soir, s’exprimant pour la première fois après la mort de leur camarade «Chandler» dans la série culte.

Starifié par la série «Friends», où il interprétait le vachard et sensible Chandler Bing, l’acteur américain a passé de longues années à se battre contre ses addictions et à tenter, sans succès, de revenir au premier plan. Il avait 54 ans.

Répliques acérées, positions peu avantageuses, confessions émouvantes… Le personnage qu’avait incarné pendant dix saisons Matthew Perry a donné bon nombre de séquences inoubliables pour les fans de la série.

La nouvelle série de Netflix jongle entre les époques pour rythmer son intrigue. Un pari risqué, éculé, raté.

Accumulant tous les écueils du thriller, la série de Frédéric Planchon et Xavier Giannoli avec Vincent Lindon, Niels Schneider et Ramzy Bedia passe à côté du haut potentiel narratif de l’affaire de la fraude à la TVA sur les quotas carbone.

Tout petit studio à ses origines, l’entreprise fondée par Walt Disney le 16 octobre 1923 est devenue un mastodonte incontournable. En difficulté depuis la pandémie de Covid, il voit désormais ses choix stratégiques remis en cause.

Malgré un scénario qui semble créé par un algorithme, les aventures d’une présentatrice d’émission culinaire soucieuse de libérer la ménagère s’avèrent assez captivantes.

La série s’empare des nouvelles de l’auteur américain pour façonner une créature monstrueuse et fascinante.

TF1 a présenté mercredi le retour très attendu du feuilleton marseillais. Peu d’informations à ce stade sur les nouvelles intrigues, si ce n’est qu’un nouveau décor attend le fameux troquet.

L’étourdissant coup d’envoi de l’horrifique minisérie coréenne plonge avec talent le spectateur au cœur d’un chaos littéral et narratif.

Chose rare dans l’univers sériel de Marvel, la divertissante saison 2 des aventures du dieu nordique dans l’espace-temps existe en autonomie et tient plutôt bien la route.

Dans un délice mi-cartoon mi-absurde sur Arte, Léa Drucker, profane de la politique, se noie dans le bouillon du Quai d’Orsay.

La série suédoise diffusée par Arte, inspirée par deux meurtres commis en 1989, suit le cours d’une enquête âpre et laborieuse, jusqu’à 2004. Une création qui épure le «true crime» en s’épargnant digressions intimes et fioritures narratives

Sur France.tv, la troisième saison des aventures de Samy, fonctionnaire plus si perdu dans les magouilles européennes, reste maligne et piquante.

Dans un contexte général d’appel à contenir les dépenses, la ministre a obtenu une enveloppe de 4,46 milliards d’euros. Une augmentation de 241 millions d’euros vouée notamment à accélérer la transition écologique.

Sur la plateforme d’Amazon, le spin-off de «The Boys» transpose la satire délurée gore dans une fac super-héroïque.

A partir de nombreuses images d’archives, Arte explore l’une des affaires criminelles françaises les plus célèbres, le meurtre en 1977 de l’héritière du casino niçois. Une plongée édifiante dans une double tragédie familiale et intime.

Le puissant syndicat des scénaristes d’Hollywood et les majors annoncent être parvenus à un accord de principe de fin de conflit. Les piquets de grève sont suspendus en attendant que la base ne valide le texte.