Discret et lumineux, l’acteur grandi à Marseille, qui a débuté au théâtre avant de passer au cinéma, tient le rôle principal de la série «BRI».

Malgré une Rachel Weisz impeccable, ratage dans les grandes largeurs pour ce remake du film de David Cronenberg, à voir sur Prime vidéo, sur une gémellité fusionnelle et toxique dans une clinique.

Une adaptation en série d'Harry Potter, et un préquel de Game of Thrones : pour le lancement de la nouvelle plateforme Max, Warner Bros table sur des grosses franchises. Une façon d’assurer ses arrières dans un marché ultra-concurrentiel.

Après les films «l’Auberge espagnole» et «Casse-tête chinois», la saga se poursuit sous forme de série sur Prime Video. Avec un réalisateur qui énumère tous ses sujets (migrants, transidentité, culture du viol) sans trop y croire.

A travers son alter ego muée en prophétesse du bien-être, Cheryl Strayed noie sa série dans un narcissisme victimaire qui ne s’assume pas.

Dans sa troisième saison, l’autofiction délicieuse et retorse du rappeur américain Lil Dicky adopte une trajectoire délirante.

Vingt-cinq ans après sa première série, Lars von Trier signe un fabuleux retour dans les couloirs hantés du Rigshospitalet.

L’humoriste, qui nourrit ses punchlines de ses racines et de ses années de galère, débarque sur Netflix avec sa série «Jusqu’ici tout va bien».

Après un accrochage sur la route, un homme et une femme vont crescendo dans un délire vengeur où se cristallisent les frustrations. Une série américaine aux personnages survoltés mais étouffés par des intrigues trop attendues.

Anna Winger («Unorthodox») retrace l’histoire de Varian Fry qui, depuis Marseille, permit à de nombreux artistes et intellectuels européens d’échapper au nazisme.

Thriller bringuebalant mettant un scène un Kiefer Sutherland amer et angoissé, la série réussit à garder un semblant de cap malgré l’énormité de son scénario.

L’ultime saison HBO de la féroce saga de Jesse Armstrong démarre ce lundi sur Prime Video. Une fin toujours pleine de stratégies tordues et de punchlines mordantes qui prend son temps avant d’accélérer.

Les salles de projection du 13e festival Séries Mania ont vu passer de belles créations, dont huit qui ont particulièrement retenu notre attention.

En parallèle d’un événement sémillant côté création, les professionnels européens du secteur se sont alarmés de l’état de l’industrie. En particulier les plateformes de streaming, affectées par des résultats décevants.

La série d’horreur cornaquée par Donald Glover suit une Dominique Fishback géniale dans sa sombre obsession pour une star fictive du r’n’b.

La troisième saison de «Ted Lasso», comédie bienveillante et gros succès d’Apple TV +, a perdu tout brio et s’embourbe dans un virage «dramedy» mal maîtrisé.

«Libé» a rencontré sur Zoom quatre membres de la troupe islandaise Vesturport, Gísli Orn Gardarsson, Nína Dögg Filippusdóttir, Björn Hlynur Haraldsson et Nana Alfredsdóttir, qui reviennent sur la genèse de leur série «Blackport».

Créée par la troupe Vesturport, la série islandaise disponible sur Arte décrit la résistance d’un village de pêcheurs face à l’économie mondiale dans les années 80. Et interroge brillamment l’avidité ordinaire.

Dix ans après avoir réalisé un premier film sur l’assassinat du démocrate chrétien Aldo Moro par les Brigades rouges, le cinéaste revient en six épisodes sur cette plaie ouverte de l’Italie des années 70.

Dans une série haletante, Marco Bellocchio décortique les jours ayant mené à l’assassinat d’Aldo Moro en s’attardant autant sur les sèches réalités de l’impuissance du pouvoir que sur la vie intime de l’homme politique et de ses proches.

La troisième saison de la série est à la fois réconfortante et sans surprise, restant fidèle aux recettes qui ont fait le succès de la saga «Star Wars».

Les 32 épisodes de la série dévoilent avec une transparence remarquable le processus de création et la vie mouvementée au sein du studio Double Fine Productions.

Adaptée du best-seller de Taylor Jenkins Reid, la série «mockumentaire» sur un groupe fictif séduit dans les premiers épisodes avant de virer bluette mainstream.

Lancée en 2020 par TF1, France Télévisions et M6, la réponse française aux plateformes américaines de streaming fermera ses portes le mois prochain. Autopsie d’un échec entre mauvais calculs, timings foireux et bâtons dans les roues.

Thriller parano dans lequel Christoph Waltz prend les traits d’un chef tyrannique, la nouvelle série de Tony Basgallop interroge le travail et l’autorité décomplexée qui peut s’y déployer.

Malgré des images chiadées et un budget confortable, la série portée par Vincent Cassel et Eva Green en espions-rivaux-amis-amants ne réussit pas à retrouver son identité.

La série de Taffy Brodesser-Akner met en scène un néo-père célibataire dans une farce funambule qui trouve le bon ton malgré quelques platitudes.

Dans le cadre d’une Amérique rétrofuturiste de mascarade, Billy Crudup incarne un commercial à l’apparence de gendre parfait qui vend des pavillons lunaires.

De la Comédie-Française à «Moitié·e·s», réjouissante mini-série sur les couples, l’actrice subtile séduit par sa simplicité et son humour.

Des ouvriers se retrouvent pris au piège sur une plateforme offshore malmenée par un tremblement de terre sous-marin. Une série B écossaise en huis clos, inégale mais plaisante.

A cheval entre la France et l’Algérie, le DJ et «digger» revient aux origines d’une musique populaire et subversive qui n’a jamais cessé de s’hybrider, dans un documentaire en six épisodes.

L’adaptation d’un livre inédit en France, sur le destin d’une famille juive pendant la Seconde Guerre mondiale, rencontre un immense succès dans le pays où l’Holocauste est mal enseigné et où l’antisémitisme reste tenace.

Dans une série potache et insolente, France TV Slash donne à voir une France alternative qui ne se serait pas débarrassée de la monarchie, et verrait arriver sur le trône un adolescent largué cerné de courtisans décadents.

La série créée par deux anciens du «Bureau des légendes» s’attache aux rangers d’un groupe de forces spéciales françaises engagées contre Daech en Irak. Une fiction sèche, efficace dans ses scènes d’action mais peu diserte en émotions.

Un thérapeute en deuil fait fi de toute déontologie pour venir en aide à ses patients. Malgré son humour et la présence d’un Harrison Ford salutaire, la série ne parvient pas à se démarquer.

La série australienne suit ses personnages superbes d’ambivalence, dans le décor plein de drames d’une chaîne de télé des années 80.

La nouvelle série HBO inspirée par le jeu vidéo d’horreur met en scène un parasite transformant les humains en zombies. Une idée fondée sur l’observation de la nature mais qui tient encore de la science-fiction.

Conforté dans la surenchère d’artifices par le temps long de la série, le Québécois raconte une nouvelle histoire de famille dysfonctionnelle.

Migration du catalogue HBO sur Amazon, désarroi des abonnés OCS, annulation de séries Netflix... Difficile de s’y retrouver pour les afficionados, qui doivent jongler entre les offres, sans être sûrs que leur chouchoute passera l’hiver.

Si les premiers épisodes conservent le potentiel hilarant et subversif de «Tout simplement noir», la course à l’Elysée de l’outsider campé par le comédien, qui fait son arrivée en six épisodes sur Netflix, vire au consensuel.