C’est peut-être le cadeau surprise de l’horrible Astérix et Obélix : l’Empire du milieu de Guillaume Canet, délirante machine à 66 millions d’euros balancée façon tapis de bombes sur près d’un millier d’écrans, pour finalement ne pas rentrer dans ses frais. Permettre de revenir à un Astérix moins mégalo, à un Astérix plus humain, c’est-à-dire sans visage humain. Vingt-trois ans après les 15 millions d’entrées de son Mission Cléopâtre, Alain Chabat renoue avec l’œuvre de Goscinny et Uderzo par le biais de l’animation et de la série télé, avec le renfort de Netflix. Initialement envisagé comme un long métrage, le projet a finalement enflé au point d’être repensé, recalibré dans un format 5x30 minutes.
Une modélisation très convaincante
L’album le Combat des chefs, sorti en 1966, qui met en scène la résistance gauloise soudainement privée de potion magique après la collision fortuite entre son druide