Série sur-mesure, taillée pour que son interprète et productrice, Jessica Biel – ancienne captive du show catho Sept à la maison devenue scream queen de l’horreur bis puis simplement madame Justin Timberlake –, prouve qu’elle peut exister en dehors des préjugés, de sa plastique et briller sous une moumoute choucroute et des lunettes de la taille d’un terrain de foot, Candy est une série CV. Et, de fait, Biel est irréprochable dans le rôle de miss Candy, Texane modèle qui épate la galerie par son sens de l’hospitalité et sa capacité à gérer la logistique d’une fête d’école tout en déposant les enfants à la piscine sans pour autant négliger son apparence. C’est autour d’une faille dans l’agenda très chargé de ce parangon de vertu chrétienne que la série se construit. Une heure de battement, laissée hors champ, où l’on passe d’une super maman qui frappe, tout sourire, à la porte de la voisine à 10 heures avant de rentrer chez elle en femme hagarde, traumatisée, avec des lacérations au crâne et au pied une heure plus tard. Il faudra attendre la fin du premier épisode pour découvrir le corps de miss Gore débité de 41 coups de hache non loin de son bébé.
Mini-short éponge
Dans l’océan de fictions inspirées de true crimes qui déferle sur les écrans télé en cette année 2022 (Black Bird, Dahmer, Inventing Anna, The Dropout, The Girl