Il a été beaucoup asséné, regretté, ces dernières semaines, qu’OCS perde tout son catalogue HBO (en prévision de l’arrivée prochaine d’une plateforme HBO en France). Mais a-t-il été assez martelé que le bouquet de chaînes d’Orange proposait tout Friday Night Lights depuis le 1er janvier ? Une compensation loin d’être négligeable, tant la création de Peter Berg, FNL pour les intimes, est une des plus belles choses qui soit jamais arrivée à la série télé.
FNL a eu une histoire mouvementée lors de sa diffusion originale, entre 2006 et 2011. Sans cesse menacée d’annulation pour cause d’audiences fragiles, la série (à tort présentée à ses débuts comme une série sur le football américain alors qu’elle est beaucoup plus que cela) a dû changer de créneau horaire et même de chaîne, pour finalement réussir à proposer cinq saisons accidentées mais magnifiques. Depuis sa conclusion, de plus en plus d’amateurs se sont passé le mot, la larme à l’œil, et elle a acquis une sorte de statut consolateur de série culte mais reste encore trop méconnue au regard de son extrême beauté, comme un secret que l’on partage en souvenir d’un temps perdu.
Chronique de la vie comme elle va d’une petite bourgade fictive du Texas, balisée par un bar à strip-tease et le stade où toute sa petite communauté se retrouve les vendredis soir pour assister aux matchs de l’équipe du lycée local, entraînée par un coach bougon au grand cœur, FNL déploie au fil de ses 76 épisodes un monde que l