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Minisérie

«Le Monstre de Florence» sur Netflix, bâclage à l’italienne

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La plateforme enrichit sa pléthorique boutique de «true crime» avec l’une des plus grandes affaires irrésolues d’Italie. Un dossier tentaculaire desservi par une écriture et une mise en scène très standardisées.

Avec «le Monstre de Florence», Stefano Sollima s’éloigne de son baroque habituel.  (Emanuela Scarpa/Netflix)
Publié le 31/10/2025 à 17h00

Le goût des tueurs en série vous est passé ? Et si vous essayiez avec de la sauce tomate ? C’est inévitablement l’effet que produit cette minisérie émanant d’une trop florissante industrie du true crime, et courant après des prototypes de plus en plus inconcevables. Elle est signée de Stefano Sollima, sortant tout juste de sa «trilogie romaine» auréolé d’un statut d’équivalent local de Michael Mann, à moins qu’il ne s’agisse que d’Olivier Marchal. C’est qu’on navigue souvent chez lui entre le grand style tragique et le petit folklore policier, mais il sera difficile de trancher dans ces quatre heures de fiction assez éloignées