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«Malditos» sur Max : western tragédie

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A mi-chemin entre «Roméo et Juliette» et «True Detective», ce thriller convaincant épouse la danse endiablée d’une communauté gitane luttant pour sa survie face à l’irruption de la sédentarité.
Les frères du clan Torrès, Jo et Tony, dans la série «Malditos». (William Dupuy/Warner Bros)
publié le 25 avril 2025 à 18h46

Après plus d’une décennie à la tête des créations originales de Canal +, où elle a permis à des séries comme les Revenants ou Engrenages de voir le jour, Vera Peltekian a pris les rênes des productions françaises de la plateforme Max, en 2021, bien avant son lancement. Après Une amie dévouée et le Sens des choses, la troisième livraison qui nous arrive aujourd’hui est celle qui évoque le plus la vibe polar que Peltekffian avait développée chez Canal. Si le travail est évidemment collectif (la série est créée par Jean-Charles Hue et Olivier Prieur, sur la base d’une collaboration avec Guillaume Grosse et Laurent Teyssier), c’est probablement l’empreinte de Hue qu’on retrouve le plus clairement dans Malditos puisqu’il y prolonge son exploration de cette culture gitane, et notamment yéniche, qu’il regardait déjà dans la BM du Seigneur et