Cette semaine, Libé se pose trop de questions en regardant le petit monde des séries: D’abord, à quoi va ressembler cette nouvelle plateforme Max qui débarque cette semaine avec son cortège de programmes Warner et HBO ? Puis est-ce que les créations Star Wars peuvent encore susciter un semblant de désir au moment se présente à nous The Acolyte, sixième série live (déjà) dans l’univers de Lucas. Et à quoi bon déambuler dans les rues du New York des années 80 au côté d’un monstre imaginaire appelé Eric si l’on ne sait pas où il veut nous emmener? Autant de questions qui disparaissent quand paraît, comme chaque semaine, le nouvel épisode de Evil, qui donne la la chasse aux démons qui tourmentent l’Amérique.

Lorgnant le thriller, cette énième déclinaison en série de l’univers Star Wars se démarque un peu en faisant mine d’égratigner l’image des chevaliers au sabre laser mais perd vite son audace. Notre critique à lire ici.

Portée par Benedict Cumberbatch, cette mini-série Netflix reste trop à la surface de ses sujets en hésitant entre le récit d’un père égocentrique soudainement visité par un monstre velu après la disparition de son enfant, et une enquête policière dans le New York coupe-gorge des années 80. Notre critique.

Michelle et Robert King lancent, avec une quatrième saison, le début de la fin de la meilleure série du moment. Basculant habilement du comique à l’angoisse, le feuilleton est une grande saga fantastico-comique sur le paranormal et les maux de l’Amérique. Lire notre critique et aussi l’interview de Robert et Michelle King, les deux showrunners de la série qui se livrent à un plaidoyer pour le retour aux formats traditionnels et télévisuels de la série.

La saison 4 de la mini-série documentaire, écrite et réalisée par Fanny Fontan, nous plonge dans le quotidien de trois jeunes avocates marseillaises, intervenant souvent dans des dossiers de trafic de stupéfiants, mais présentant aussi la deuxième ville de France sous un autre angle. La critique, c’est par ici.

Odyssée de Joel Edgerton qui incarne un personnage et son double, la création du romancier Black Crouch patauge au départ entre thriller parano et mélodrame avant de s’étoffer. Lire la critique

Nouvelle adaptation de l’affaire de l’éventreur du Yorkshire qui a hanté l’Angleterre en 1975, le polar classique bascule habilement vers le portrait d’une police et d’un pays rongés par leurs préjugés. Pour lire la critique, c’est ici.