Ni les bavardages trop longs d’une cérémonie d’ouverture retransmise en direct sur Culturebox ni le classicisme anesthésiant de Vigil, la nouvelle série BBC des producteurs de Bodyguard, n’auront eu raison de notre entrain à l’idée de retrouver Séries Mania, cet étrange festival qui ne donne à voir que des objets incomplets (deux ou trois épisodes par série seulement) mais permet mieux que nul autre de prendre le pouls mondial de la création. Annulée à quinze jours de sa tenue en mars 2020, et par deux fois repoussée ces derniers mois, cette troisième édition lilloise qui s’est refermée jeudi soir était, de l’aveu même de son directeur artistique, condamnée à être une «année de transition». Force est de constater qu’avant que la masse des professionnels débarqués en début de semaine ne vienne grossir les rangs du public, le festival semblait faire le yoyo en termes de fréquentation. Quand certaines salles moyennes de multiplex faisaient le plein sur la seule foi du caractère défricheur de Séries Mania, le Nouveau Siècle et ses 1 300 places se retrouvaient parfois sérieusement déplumés lors de proje
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Séries Mania, une ère de famille
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«The Last Socialist Artefact» regarde comment un ancien bastion industriel croate revient à la vie lorsque deux types patibulaires débarquent pour relancer l’usine de turbine locale en autogestion. (KINORAMA)
par Marius Chapuis
publié le 2 septembre 2021 à 19h17
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