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Libération
Mini-série

Sur Canal +, cinq mecs et un «Enterrement de vie de garçon»

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La mini-série réunit cinq stand-uppers pour quatre moments, entre accumulation de vannes et angoisse sous-jacente. Une affaire sympathique.
Fary, Jason Brokerss, Adid Alkhalidey et Panayotis Pascot dans «Enterrement de vie de garçon». (© Calt Story / CANAL+)
publié le 9 février 2024 à 18h50

«La vie et ses épreuves sont une longue quête émotionnelle pour ne pas perdre la tête, et je m’intéresse à la façon dont les gens s’en sortent, notamment par l’humour, comment ils s’efforcent d’évoluer et combien il peut être difficile d’accéder aux leçons qui doivent être apprises.» Ce n’est pas totalement un hasard si cette phrase de Judd Apatow remonte à la surface devant Enterrement de vie de garçon, tant l’exercice collectif mené par un petit gang de stand-uppers francophones (belge, québécois et français réunis) évoque le langage mélan-comique de l’Américain. Dès sa scène d’ouverture qui réunit cinq mecs aux portes de la quarantaine, venus fêter un enterrement de vie de garçon dans un club de strip-tease. Une soirée de bonhommes qui se chauffent, se chambrent, accumulent les remarques beaufs noyées sous les théories d’ado attardé («vas-y, c’est quoi l’amour, pour toi ?») quand l’un d’entre eux ne se lance pas carrément dans une croisade masochiste pour provoquer le videur en duel.

L’affaire est sympathique, écrite pour permettre à chacun de ses cinq comédiens (Fary, Panayotis Pascot, Adid Alkhalidey, Jason Brokerss et