Ça, bienvenue à Derry où la manifestation de la force implacable des chiffres. Pour la Warner, l’adaptation du roman de Stephen King au cinéma a été un triomphe, le premier volet dépassant tous les records de recettes enregistrées par un film d’horreur (700 millions de dollars), le second pointant lui à la sixième place (470 millions). Difficile d’imaginer, devant pareil entrain populaire, que le studio puisse se satisfaire du seul pavé de King. C’est donc reparti pour un tour, avec un scénario qui s’en va fouiller aux racines du clown, en 1962, vingt-sept ans avant le début du roman installé dans la petite ville imaginaire du Maine. Le retour derrière la caméra d’Andrés Muschietti ; et devant de Bill Skarsgård en Grippe-Sou, offre une garantie de continuité entre les films et la série, confiée à un tandem de showrunners plutôt baroque pour la maison HBO : Jason Fuchs s’est surtout distingué en signant le scénario de Minecraft le film (un autre carton) tandis que Brad Caleb Kane est connu pour être le doublage chant d’Aladin.
La seule lign