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«The Pitt» sur Max : samu les copains

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Reboot non officiel d’«Urgences», ce qui lui vaut un procès des ayants droit, le drame médical, savamment apathique, joue sur la nostalgie.
Chaque épisode est en temps réel, une saison étant égale à une journée. (Warrick Page/MAX)
publié le 10 janvier 2025 à 15h51

Asystolie générale pour tous les ex-fans d’Urgences dès l’annonce et les premières images de The Pitt : une fiction pilotée par des figures tutélaires de la série médicale culte des années 90 et interprétée par Noah Wyle, l’immarcescible docteur Carter, nous arrive ces jours-ci. Et ce n’est pas tout, The Pitt suit heure par heure une journée du service des urgences d’un hôpital de Pittsburgh, de 7 heures à 22 heures : 15 heures, 15 épisodes. Alors quoi, un cross over entre Urgences et 24 ? Un truc dont aucun sériephile n’oserait rêver, et pour cause : cela n’aurait aucun sens.

De fait, The Pitt ne joue pas vraiment sur l’adrénaline du faux temps réel, n’esquissant que de discrets cliffhangers, sans effets de manches ni compte à rebours. Cette conceptualisation ne semble être là que pour se différencier d’Urgences et déjouer les velléités de poursuites par la veuve de Michael Crichton, créateur de la série originelle en 1994. Le producteur John Wells et Noah Wyle auraient longtemps essayé de lancer un reboot ; les négociations avec les ayants droit de Crichton ayant échoué, ils ont réfléchi à une série de détails qui les protégeraient en cas de procès, comme le temps réel ou le changemen