Menu
Libération
Série

Dans «Too Much» sur Netflix, Lena Dunham in London

Article réservé aux abonnés
La nouvelle série de la créatrice de «Girls» suit une productrice américaine qui, pour échapper à une rupture difficile, part s’installer à Londres. La galerie d’archétypes creux à la «Emily in Paris» tient grâce à quelques fulgurances et au plaisir de retrouver une vieille amie.
Megan Stalter dans la série «Too Much» de Lena Dunham, disponible sur Netflix le 10 juillet. (Ana Blumenkron/Netflix)
publié le 10 juillet 2025 à 16h26

«Home is where the heart is», chantait Elvis. Il a fallu que Lena Dunham déménage à Londres pour enfin rentrer chez elle, après huit ans de relative déshérence, projets avortés, caméos anecdotiques (des apparitions chez Tarantino, dans Voyage avec mon père ou en Valerie Solanas dans American Horror Story), contributions modestes aux séries des autres, autobiographies poliment ignorées. Too Much s’inspire de son propre exil anglais, en 2021, et de sa rencontre avec son futur époux musicien, Luis Felber, déclinée sur des personnages un peu plus jeunes, un peu moins riches, un peu moins puissants.

Désireuse de se sortir d’une rupture douloureuse, c’est-à-dire narcissiquement intolérable, une jeune productrice saisit une opportunité professionnelle pour traverser l’Atlantique avec son petit chien hideux, espérant se soigner le cœur dans une Angleterre de rom-coms idéalisées («one of those Love Actually girls»), qui s’avèrera un brutal choc de réalité tout en toilettes