Y a de l’Invader dans l’air. Tout juste un an après l’invasion de Marseille, qui avait vu les murs de la ville s’enrichir de 84 nouvelles mosaïques, l’artiste Space Invader fait une nouvelle incursion dans le secteur et réactualise sa première invasion de la côte – 40 pièces collées entre la Ciotat et Menton – commencée il y a quatorze ans. Et depuis deux jours, les fans se perdent en conjectures après un post Instagram qui donne «rendez-vous à la plage entre Marseille et Cannes pour fixer l’horizon». C’est vague. Une nouvelle invasion ? Mobile comme dans la station spatiale internationale où une pièce de carreaux fait le tour de la terre ? Sous-marine comme à Cancun ? Au gré du vent sur des voiles de bateau ?
«C’est beaucoup plus simple que ça, et à la fois finalement assez compliqué à mettre en place: faire voler le long de toute la côte un avion avec une banderole d’invaders…», révèle à Libé Space, qui raconte aussi avoir surpris le prestataire avec ce projet artistique éphémère. Non, il n’y pas de message, non ce n’est pas une pub, juste des carrés blancs sur fond noir, une performance.
La prochaine interdiction par la loi, dès 2022, des opérations publicitaires mobiles, qu’elles soient aériennes ou terrestres, a décidé l’artiste à se jeter à l’eau: «Ça faisait très longtemps que j’y pensais. Voir ces avions qui survolaient les plages, c’est des souvenirs, une madeleine de Proust… Je cherche juste à retrouver ce lien à l’enfance.»
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