Elle tenait la corde avec Brest et Metz, c’est finalement Villeurbanne qui a décroché la timbale. Désignée le 30 mars «capitale française de la culture 2022», cette ville de 150 000 habitants de la métropole lyonnaise inaugurera l’an prochain ce nouveau label du ministère de la Culture, doté d’une enveloppe d’un million d’euros. L’annonce a suscité au sein de son équipe municipale une «certaine euphorie, mais avec une haute conscience du moment tel qu’il est pour la population française et pour le monde culturel», souligne son maire, le socialiste Cédric Van Styvendael. L’intitulé de son projet, «Place aux jeunes !» sonne justement comme une gageure de l’après-Covid dans une commune où 50% de la population est âgée de moins de 30 ans et qui héberge un campus, la Doua. «Nous avions en tête la très grande fragilité de la jeunesse, de cette génération sacrifiée. Il y a l’idée de favoriser la création au service d’un objectif politique, d’assurer des droits culturels, d’augmenter fortement les lieux et les liens de contact entre les jeunes et une offre qui reste en décalage», détaille l’élu.
La programmation de cet événement au long cours sera charpentée par l’installation de 25 «mini mixes», des centres culturels