Ce grand projet européen qui vise à concurrencer le GPS américain est en péril comme je l’explique dans Libération
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. La Commission propose donc de reprendre la main et de financer sur fonds publics la construction des satellites et des installations au sol afin de tenir les délais. (photo: Jacques Barrot, commissaire aux transports). La responsabilité de cet échec revient, comme avec Airbus, aux Etats, surtout soucieux de «juste retour» ainsi qu’aux industriels qui refusent d’assumer les risques inhérents à une telle entreprise. Cela étant, on peut comprendre les réticences de ces derniers : le tunnel sous la Manche est là pour rappeler les limites des partenariats public-privé dans le domaine des grands travaux d’infrastructures...