Un reportage paru dans
[ Le Monde ]
daté du 3 janvier porte ce titre:
«Dans un bar-PMU devenu non-fumeurs: »on est en dictature. On veut l’Europe, mais à quel prix!«»
. Il s’agit, bien sûr, des propos d’un client. Mais le papier est doublement intéressant: d’une part parce qu’il est ainsi titré, donnant à penser que, effectivement, l’Union y est pour quelque chose; d’autre part parce que dès que quelque chose va mal ou n’est pas accepté, c’est forcément «la faute à l’Europe».
Evidemment, l’Union n’est pour rien dans cette interdiction de fumer dans les lieux publics, qui est entrée en vigueur en France le 1er janvier. Elle n’a qu’une compétence d’accompagnement en matière de santé, même si en l’occurrence, les institutions communautaires sont sur la même longueur d’ondes, comme le prouve la politique qu’elles mènent dans leurs locaux. La lutte contre le tabagisme est une politique purement nationale. On se demande pourquoi rien, dans le corps de l’article, ou dans un encadré, ne vient démentir cette affirmation sans fondement. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de fumée sans feu?