Le Premier ministre tchèque a annoncé aujourd’hui que son pays ratifiera bien le traité de Lisbonne d’ici à la fin de l’année, une fois que la Cour constitutionnelle aura rendu son arrêt, sans doute à l’automne prochain. Mirek Topolanek (photo AFP) met ainsi fin officiellement au suspens qui entourait l’attitude de son parti, l’ODS, profondément divisé entre eurosceptiques et europhiles. Afin de s’assurer qu’aucun député de son parti ne lui fera défaut, Topolanek a décidé de lier la ratification de Lisbonne et le traité signé avec les Etats-Unis sur l’installation d’un radar faisant parti du futur système de défense antimissile… Ces deux traités

« sont des priorités de la politique étrangère de la République tchèque »

, a-t-il fait valoir. L’attitude tchèque était la dernière incertitude qui demeurait parmi les trois pays n’ayant pas encore ratifié Lisbonne (l’Italie et la Suède ne posent aucun problème).