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Blog «Coulisses de Bruxelles»

Lisbonne: la République tchèque devrait ratifier le traité le 9 décembre

A la demande de l’opposition sociale-démocrate, le parlement tchèque a décidé, aujourd’hui, de se réunir en session extraordinaire le 9 décembre pour voter la ratification du traité de Lisbonne. Le premier ministre tchèque, le libéral Mirek Topolanek (photo: Thierry Monasse), aurait préféré que le traité qu’il qualifie de «mal nécessaire» ne soit ratifié qu’au premier trimestre prochain, son parti étant profondément divisé sur le sujet (l’ODS ne dispose plus de suffisamment de voix pour bloquer
DR (Monasse/europolitiquephoto.eu)
publié le 2 décembre 2008 à 23h00
(mis à jour le 16 février 2015 à 16h13)

A la demande de l’opposition sociale-démocrate, le parlement tchèque a décidé, aujourd’hui, de se réunir en session extraordinaire le 9 décembre pour voter la ratification du traité de Lisbonne. Le premier ministre tchèque, le libéral Mirek Topolanek (photo: Thierry Monasse), aurait préféré que le traité qu’il qualifie de

«mal nécessaire»

ne soit ratifié qu’au premier trimestre prochain, son parti étant profondément divisé sur le sujet (l’ODS ne dispose plus de suffisamment de voix pour bloquer le texte au Sénat).

«Si une telle réunion a lieu, je crains le prie, à savoir que le traité de Lisbonne puisse être rejeté par la chambre des députés en cette période un peu agitée»

, a-t-il plaidé dimanche. La chambre en a décidé autrement, ce qui semble confirmer qu’il existe une majorité en faveur de la ratification.

Par ailleurs, le Premier ministre irlandais, Brian Cowen, entame demain une tournée dans quatre pays européens (France, Luxembourg, Allemagne, Grande-Bretagne) afin d’essayer de dénouer la crise ouverte par le non irlandais au traité de Lisbonne. En tous les cas, la crise redonne des vertus à la construction européenne, comme je l’ai déjà soulignél sur ce blog. Ainsi, un sondage publié aujourd’hui -et réalisé pour la société autrichienne de politique européenne- montre que 78 % des Autrichiens plébiscitent désormais l’appartenance à l’Union européenne contre 36 % en juillet, selon un sondage eurobaromètre. Le pourcentage de personnes favorables à la sortie de l’Union n’est plus que de 16 % et seulement 15 % estiment que l’Autriche pourrait faire face seule à la crise mondiale.