Agathe. Que Dolto ait déconné, dans un moment précis de ses théories, sur la question du viol et de l'inceste, est inacceptable. Que l'on puisse relativiser cette affirmation sous l'angle de ce que la psychanalyse, selon elle, voulait réellement dire par là, qui s'appuyait sur une théorie de la séduction de l'enfant vis-à-vis du parent de sexe opposé, ne change effectivement rien au fait qu'il y a eu viol, avec tous les effets désastreux sur l'enfant que l'on peut imaginer. Je partage votre effarement.
Je n’oublie pas non plus à quel point elle a permis, concrètement, l’accueil et l’écoute et la transformation de la détresse des enfants dans les structures qu’elle a permis de mettre en place. Et de la qualité de l’écoute qui s’y proposait.
Mais la psychanalyse n’est pas réductible à une seule parole, d’une seule personne, d’une seule pratique. Pas plus que la gynécologie, où les exemples de praticiens pervers sont multiples, n’est réductible aux déviances constatées. L’exemple est trivial, je m’en excuse, mais il a valeur d’exemple pour rappeler quelques vérités au corps médical lorsqu’il s’offusque des conneries de certains analystes.
Boudu. En tant que médecin psychiatre, psychanalyste, je suis pour que mon travail soit évalué par le corps social. Il est d'ailleurs déjà régulièrement évalué dans le cadre de l'institution où je travaille, par l'ensemble du personnel soignant qui intervient (brancardiers compris…).
Cette évaluation, ainsi que les évaluations du tra