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Blog «Coulisses de Bruxelles»

Le 112, le 911 européen...

Depuis la semaine dernière, en cas d’urgence (policière mais aussi médicale et incendie), un seul numéro à composer dans les vingt-sept Etats membres de l’Union: le 112. En théorie du moins. Pour l’instant, par exemple, en Belgique, il faut encore en passer par le 101 pour appeler la police: mais ce n’est que temporaire, promis. Ce nouveau service, qui est l’équivalent du fameux 911 américain, n’a pas été simple à mettre en place, l’inertie administrative étant forte: la Commission a dû ouvrir
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publié le 16 février 2009 à 20h35
(mis à jour le 16 février 2015 à 16h13)

Depuis la semaine dernière, en cas d’urgence (policière mais aussi médicale et incendie), un seul numéro à

composer dans les vingt-sept Etats membres de l’Union: le 112. En théorie du moins. Pour l’instant, par exemple, en Belgique, il faut encore en passer par le 101 pour appeler la police: mais ce n’est que temporaire, promis. Ce nouveau service, qui est l’équivalent du fameux 911 américain, n’a pas été simple à mettre en place, l’inertie administrative étant forte: la Commission a dû ouvrir pas moins de 17 procèdures d’infraction contre 15 pays pour parvenir à l’imposer... Cela étant, même aux Etats-Unis, certains Etats continuent à snober le 911.

Le gros problème, selon la Commission, est que ce service est rarement polyglotte, ce qui peut poser problème en cas d’urgence, justement. Aux Etats-Unis, on essaiera toujours de vous mettre en relation avec quelqu’un parlant votre langue. Dans l’Union, si 21 centres sont capables de communiquer en anglais, ils ne sont plus que 12 à pouvoir le faire en allemand et 11 en français... On ne sait pas combien sont capables de communiquer en slovaque.