Menu
Libération
Blog «Coulisses de Bruxelles»

Un monde sans journaux

Aujourd’hui, aucun journal n’est paru en France. Les rédactions n’étaient pas en grève, hier, mais, comme toujours, ce sont les ouvriers du livre qui les ont pris en otage. Une non parution, c’est toujours un quotidien davantage fragilisé à l’heure où la disparition des journaux s’accélère (et au final, il n’y aura plus d’ouvriers du livre). Aux Etats-Unis, jour après jour, les quotidiens basculent entièrement sur internet. Voici une citation magnifique qui figurait dans le hall d’entrée du «Pos
DR
publié le 20 mars 2009 à 9h59
(mis à jour le 16 février 2015 à 16h13)

Aujourd’hui, aucun journal n’est paru en France. Les rédactions n’étaient pas en grève, hier, mais, comme toujours, ce sont les ouvriers du livre qui les ont pris en otage. Une non parution, c’est toujours un quotidien davantage fragilisé à l’heure où la disparition des journaux s’accélère (et au final, il n’y aura plus d’ouvriers du livre). Aux Etats-Unis, jour après jour, les quotidiens basculent entièrement sur internet. Voici une citation magnifique qui figurait dans le hall d’entrée du «Post- Intelligencer» de Seattle qui vient à son tour de fermer

):

«Si je devais choisir, avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux et pas de gouvernement, je n’hésiterais pas une seconde à choisir la seconde option».

C’est Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis, qui l’a prononcée.