Un nouveau sondage (IFOP pour Paris-Match) montre que l’écart entre les deux principaux partis
s’accroît : l’UMP est donné à 27 % et le PS à 21,5 % (l’écart s’est creusé de 1,5 point par rapport à la précédente enquête du même institut). Le Modem se place toujours en troisième position (13,5 %).

Un autre sondage (OpinionWay paru aujourd’hui) donne l’UMP à 27 %, le PS à 22 % et le Modem à 13 %.
Derrière, c’est la bouteille à l’encre. Le NPA et Europe Ecologie de Daniel Cohn-Bendit font jeu égal à 7 %, talonnés par le Front de gauche (6,5 %, en progrès d’un point). OpnionWay donne, lui, les Verts à 9 %. Lutte ouvrière stagne à 2 %. Côté droite radicale, le FN est donné à 7,5 % et Libertas de Philippe de Villiers à 5 %. « Debout la République » de Nicolas Dupont-Aignant est toujours aussi confidentiel (1 %).
Comme le scrutin se joue par région et qu’il faut un minimum de 5 % des voix pour avoir des élus, il est encore impossible de dire comment vont se répartir les 72 élus français. Mais il est clair que les partis antieuropéens n’ont pas le vent en poupe : ils ne font que maintenir leur étiage, inférieur à 30 %, étiage particulièrement fragile puisqu’il s’effondre au moment des élections nationales. Rien de plus normal, le scrutin européen étant souvent perçu comme un scrutin de protestation (comme le référendum...).
Dans l’enquête d’OpinionWay, on apprend également que 53 % des personnes voteront en fonction d’enjeux nationaux (-5 % par rapport au précèdent sondage) et 45 % en fonction d’enjeux européens (+ 5%). Mais seulement 47 % des personnes sont intéressées contre 52 %. Enfin, 51 % des sondés estiment que l’Europe est une bonne chose pour la France contre 29 % (ce qui correspond au vote en faveur de la droite et de la gauche radicale). 20 % ne se prononcent pas.