Aujourd’hui, j’ai été voter. Avec enthousiasme.

Ensuite, parce qu’il s’agit d’élections européennes. Nous sommes la seule région au monde où nous pouvons élire un parlement supranational sans pour autant former un État unique : nous allons voter en même temps que 375 millions d’électeurs européens issus de 27 États membres qui ont décidé d’exercer en commun une partie de leur souveraineté pour peser sur la marche du monde. Des États qui étaient en guerre totale il y a 65 ans et dont une partie vivait encore derrière un rideau de fer infranchissable il y a 20 ans. Quand on y pense, cela procure un frisson.
Enfin, parce qu’en votant, on influence la marche politique de cet ensemble unique. Une majorité de gauche ou de droite à l’Assemblée de Strasbourg, cela peut changer beaucoup de choses. Comme barrer la route à une Commission tout aussi convaincue de la supériorité du marché que la précédente. C’est votre choix.
Photo: Thierry Monasse