«En France, les crédits à l’économie ont augmenté de 5%, alors qu’on est proche de zéro dans les autres pays européens. C’est ça la vraie différence, les banques françaises ont fait leur travail.»
Georges Pauget, président de la Fédération bancaire française
Intox
En contrepartie des aides publiques dont elles ont bénéficié, les banques françaises s’étaient engagées à maintenir une augmentation annuelle de 3 à 4 % des encours de crédit. Fin juin, Georges Pauget, président de la Fédération bancaire française (FBF) et patron du Crédit Agricole, a reconnu que l’objectif ne serait sans doute pas atteint, non sans avoir auparavant rendu un vibrant hommage aux établissements bancaires français. Sur France Info le 15 juin, il disait : «En France, au mois d’avril dernier, les crédits à l’économie ont augmenté de 5 % en France, alors qu’on est proche de zéro dans les autres pays européens. C’est ça, la vraie différence, les banques françaises ont fait leur travail.»
Désintox
Selon Pauget, les vertueuses banques françaises ont fait le travail, quand leurs voisines ont fermé les vannes. Il fallait bien ça pour redorer l’image des banques, clouées au pilori depuis le début de la crise, après divers scandales de bonus et rémunérations.
Rien à dire sur le chiffre de 5 %, qui correspond aux chiffres de l’observatoire du crédit de Bercy. Il s’agit de la progression sur un an de l’ensemble des encours des crédits aux ménages (+6,1 %) entreprises (