«Les régions dirigées par la gauche donnent des subventions à des groupes qui font des bénéfices et licencient quandmême. Dans la Creuse, un groupe comme Sonas a touché 200000 euros. Quatremois après, les plus hauts cadres de l’entreprise ont eu une augmentation de revenu de 200000 euros.»
Olivier Besancenot, le 24 août sur France 3
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La campagne des régionales est lancée, et le NPA, qui n'entend pas être aspiré dans la «maison commune de la gauche» que tente d'édifier le PS, crie fort sa différence. Quitte à taper sur les socialistes et leur bilan régional. Alors que le PS se félicite d'avoir institué dans ses régions un mécanisme de remboursement des aides publiques pour les entreprises qui licencient malgré les bénéfices, Olivier Besancenot dénonce des actes sur le terrain éloignés de ces discours. Le 24 août, sur France 3, le patron du NPA a ainsi attaqué : «Aujourd'hui, les régions dirigées par la gauche donnent des subventions publiques à des groupes qui font des bénéfices et qui licencient quand même. Dans la Creuse par exemple, un groupe comme Sonas a touché au mois de novembre une subvention de 200 000 euros, on a appris quatre mois après que les plus hauts cadres de Sonas avaient une augmentation de revenus de 200 000 euros également, alors qu'il y a des centaines de licenciements.» Une attaque répétée, mot pour mot, le 31 août, sur France 2.
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Le PS, qui clame son intransigeance vis-à-vis des patrons voyou