
Les deux derniers États membres à ne pas avoir désigné officiellement leur commissaire (le Danemark et Malte) subissent actuellement une forte pression pour envoyer à Bruxelles une femme. Pour l’instant, on ne compte, en effet, que sept femmes (contre huit dans la Commission sortante), alors que dix-neuf hommes ont gagné leur ticket pour Bruxelles. Si la seule femme du Conseil européen, la chancelière allemande Angela Merkel, a désigné un homme, plusieurs de ses collègues masculins ont opté pour des femmes : c’est le cas de la Bulgarie (Roumania Jeleva), de Chypre (Androoulla Vassiliou), de la Grèce (Maria Damanaki), de l’Irlande (Maire Geoghegan-Quinn), du Luxembourg (Viviane Reding), de la Grande-Bretagne (Catherine Asthon) et de la Suède (Cecilia Malmström).
Politiquement, la future Commission est, évidemment, très à droite : pour l’instant, on compte 10 PPE, 8 libéraux, 4 socialistes et trois commissaires sans étiquette. Si les socialistes gagnent les élections en République tchèque, ils auront un représentant de plus. C’est donc une Europe « bleu horizon » qui dominera le Conseil européen, le Conseil des ministres, la Commission et le Parlement européen. Dès lors, il ne faudra pas s’étonner que les politiques européennes soient de droite.