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En effet, le 1er novembre 2014, le nouveau système de vote à la « double majorité » entrera en vigueur au Conseil des ministres : il faudra, pour adopter un texte, réunir 55 % des États membres représentant au moins 65 % de la population européenne (495 millions d’habitants). Autrement dit, la population aura une importance déterminante pour calculer une majorité (ou une minorité de blocage), alors qu’aujourd’hui, chaque État dispose d’un certain nombre de voix fixé une fois pour toutes dans les traités.
La France conforte donc sa place de second pays de l’Union, loin derrière l’Allemagne (82,3 millions d’habitants, mais en décroissance) et devant le Royaume-Uni (60,9 millions d’habitants) et l’Italie (59,1 millions d’habitants). À terme, cela devrait aussi amener à une nouvelle répartition des sièges de députés européens, la parité entre Paris, Rome et Londres étant de moins en tenable
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