
Certes, la présidence tournante est maintenue, mais elle est réduite aux acquets. Désormais, ce n'est plus le chef du gouvernement qui préside et fixe l'ordre du jour du Conseil européen. De même son ministre des affaires étrangères ne présidera plus le Conseil des ministres des affaires étrangères et de la défense.Autrement dit, il sera plus important de rencontrer Herman Van Rompuy et Catherine Ashton, respectivement président du Conseil européen et chef de la diplomatie européenne que José Luis Zapatero pour connaître la marche à venir de l'Union. D'ailleurs, ce glissement a déjà commencé: la vice-première ministre du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, n'avait strictement rien à dire, hier après-midi, sur l'organisation des prochains sommets, en particulier celui que vient de convoquer pour le 11 février, Herman Van Rompuy, afin de discuter des stratégies économiques.
