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On reconnaît désormais à Paris, que la vraie inquiétude porte moins sur la Grèce que sur ses banques « gorgées d’emprunts grecs » : « un défaut de la Grèce ferait chuter ses banques et aurait un effet systémique dans le reste de la zone ». « C’est exact. Mais il faudrait préciser que les banques allemandes et françaises sont elles aussi gorgées de papier grec sans compter la Banque centrale européenne qui accepte en garantie de ses prêts aux banques des titres grecs », ironise un économiste de banque. C’est sans doute ce qui explique que l’Allemagne, au départ si réticente à une opération de sauvetage, se soit laissée convaincre que personne ne pouvait se permettre un défaut de paiement de la Grèce… Les marchés sont prévenus : les partenaires d’Athènes l’aideront à garder la tête hors de l’eau, il y va de la survie commune…