Hier, c’est devant un hémicycle désert que Herman Van Rompuy, le président du Conseil
européen, et José Manuel Durao Barroso, le président de la Commission, ont rendu compte du sommet historique de vendredi dernier, sommet qui a enfin apporté une réponse systémique à la crise de la zone euro : à peine une centaine d’eurodéputés présents au plus fort de l’affluence. La minute de silence en l’honneur des victimes du tremblement de terre au Japon n’a pas non plus rameuté les grandes foules, pas plus que le débat sur la Libye alors que le colonel Kadhafi est en train de gagner la guerre civile…

