
Un livre qui suscite beaucoup de débats, tant en interne, à Libération, qu’à l’extérieur, certains journalistes ne détestant rien de plus que la critique de leur corporation, surtout lorsqu’elle émane de l’un des leurs. En particulier, une partie de mes comtempteurs fait semblant de mal comprendre mon propos afin de mieux le disqualifier, m’accusant d’être l’incarnation d’un nouvel ordre moral et le tenant d’un «journaliste de fond de culotte», pour reprendre l’expression de Luc Le Vaillant, journaliste à Libération.
Mais la grande majorité de mes confrères, et c’est réconfortant, voit là l’occasion d’interroger leur métier et de bousculer les tabous qui paralysent l’adaptation de la profession au monde moderne, à l’internet en particulier. En clair, le désir de changement est beaucoup plus fort que je ne l’imaginais. Je compte bien écrire une suite pour continuer à porter le fer là où ça fait mal ;-)