
Pour justifier son vote, qui revient à exclure la présence de femmes au
directoire jusqu’en 2018 (et sachant que les dix-sept gouverneurs de banque
centrale qui siègent au Conseil des gouverneurs sont aussi uniquement des mâles),
François Hollande a expliqué qu’au sommet de juin, un deal avait été passé avec
le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker : « nous
l’avons sollicité pour poursuivre son travail à la tête de l’Eurogroupe »
qu’il préside depuis 2004. « Il nous a donné son accord si un
Luxembourgeois était nommé au directoire et j’ai accepté ». Mais, c’est
promis, la France « prend l’engagement pour toutes les nominations
(européennes) qui viendront » d’être « attentive à la parité ».
On peut être dubitatif.