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Libération

Enfants esclaves du féminisme

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publié le 14 février 2014 à 18h46

Si j’avais des enfants, je n’aimerais pas qu’on leur prodigue des cours de «genre» dans les écoles. Sans les retirer de ces établissements comme le prônent certains extrémistes je les aurais mis sérieusement en garde contre ce qu’on leur apprend. Pourtant je ne suis pas une droitière traditionaliste qui hait les homosexuels, l’avortement ou le travail des femmes. Bien au contraire. Mon plus grand souhait c’est que tout un chacun devienne homosexuel ne serait-ce que quelques heures par an, que la grossesse soit remplacée par des douces machines et que l’inactivité professionnelle des femmes soit considérée comme un problème social grave. Et je souhaite plus que tout au monde que dans la société de demain il n’y ait plus deux sexes - ou deux genres - mais des centaines ou des milliers pour qu’on en finisse une fois pour toutes avec l’oppression des femmes.

Si je me méfie de ces enseignements, c’est parce que je connais les théories des associations féministes qui travaillent avec le gouvernement actuel et qui cherchent à guérir les enfants de la culture patriarcale. Ces militantes sont convaincues qu’elles détiennent des sortes de vérités révélées à propos de ce qu’il faut faire pour en finir avec les inégalités réelles entre les hommes et les femmes. Elles pensent que toutes les théories ou les opinions différentes des leurs sont des trahisons voire des crimes contre leurs sœurs en souffrance.

Cette manière de voir les choses ne peut donner lieu qu’à une sorte d’endoctrinement