Dimanche, il va falloir aller voter. Si, si, bien obligé ! Même si c'est difficile, même s'il faut se faire violence, il va falloir y aller. Pas question de s'abstenir et de laisser la place au fascisme new wave de Marine Le Pen. Je sais ce que vous vous dites : des mois que nos hommes politiques nous trompent, nous consternent, nous mentent «les yeux dans les yeux» et dimanche ils nous demandent de désigner le «meilleur» d'entre eux ! Pas facile. Imaginez un The Voice où tous les candidats chanteraient faux, une élection Miss France où toutes les filles seraient moches, un Masterchef où l'on cuisinerait exclusivement de la merde, des trucs indigestes. Et pourtant, il faudrait choisir le plat le moins ragoûtant tout en sachant que pendant des années on devra en manger tous les jours. Bien sûr, certains vous diront qu'il s'agit d'un scrutin municipal et que les qualités de l'élu (de son projet ou de son bilan s'il se représente) doivent primer sur son appartenance politique. Il n'empêche… dimanche, le parti qui arrivera en tête ne manquera pas de parader et de voir en sa victoire un symbole national. Dès lors, puisqu'il est impossible de ne pas être inévitablement déçu, pourquoi ne pas choisir le maire issu de la formation politique la moins pourrie.
Une méthode simple et facilement réalisable à la maison. Avant de vous rendre dans votre bureau de vote, inscrivez sur une feuille de papier différentes catégories, telles que : «l’homme politique le plu