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Places au peuple : le livre numérique

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Quand l’histoire se répète. De Tiananmen au Maïdan de Kiev... Durant tout l'été, «Libération» a demandé à des écrivains, historiens et géographes de raconter ces lieux devenus symboles; où les citoyens ont défié les autorités au nom de la démocratie et des libertés individuelles. Une série que nous proposons désormais en livre numérique.
5 octobre. Un Honkongais favorable au gouvernement menace de se jeter d'un pont, si les rues de la ville bloquées par les manifestants prodémocratie ne sont pas libérées. (Photo Carlos Barria. Reuters)
publié le 7 octobre 2014 à 16h47

Si l’histoire est un théâtre, les places en sont la scène. Espaces des révolutions et des manifestations, des fêtes ou des massacres. Elles sont l’expression physique de la colère ou du bonheur des peuples. Ruptures dans les villes, déchirures dans le tissu urbain, les places sont citoyennes. Forum et agora.

Les printemps arabes ont ressuscité ces lieux chargés : de Tahrir l’égyptienne à la place de la Perle, la bahreïnie. En Tunisie, c’est une avenue, Bourguiba bien sûr, qui est devenue le lieu de l’histoire de la Révolution.

Libération et son service Rebonds ont choisi quinze places mythiques et historiques, réunies dans un livre numérique. Quinze écrivains ou universitaires en font le récit et en disent la scénographie.

«En couleurs ou en noir et blanc», comme se le demande le géographe Jean-Louis Tissier, peintre de la Plaça Catalunya, qui fut républicaine, franquiste et aujourd'hui catalane.

Tout comme la place de la Concorde qui fut royale sous Louis XV, révolutionnaire et sanglante, sous la Terreur, nationale le 14 Juillet et sarkozyste à l’occasion, ces lieux décrits en ce livre suivent et reflètent le temps long qui fait un pays et une nation. A Tel-Aviv, la place des Rois a accueilli les manifs de «Shalon Ahchav» en 1982, raconte l’écrivain israélien Ronit Matalon, avant de prendre le nom de Rabin, le Premier ministre israélien, qui voulait la paix et fut tué là par l’un des sie