Ils sont partis. Discrètement. C'est à peine si on a vu l'équipe de Charlie faire ses cartons. Une discrétion un peu à l'image de notre relation pendant ces quelques mois. On a essayé de les aider, sans les déranger, de respecter leur intimité, de ne pas être trop présents. Charlie était chez lui chez nous. C'est assez inédit comme situation, un journal qui héberge un autre journal. Eux aussi, de leur côté, avaient peur de nous déranger. Rétrospectivement, on a peut-être l'air un peu con non ? Mercredi, dans la dernière livraison de Charlie, autour d'un dessin de Coco, on a lu leur petit mot, titré «Merci Libé». De rien Charlie, c'est bien le moins qu'on puisse faire pour vous.
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