Menu
Libération

Pourquoi ne peuvent-ils pas aller où ils veulent?

par
publié le 13 novembre 2015 à 18h56

Si on parle autant des migrants, c’est parce qu’il y en a plus qu’avant. Ces derniers mois, les conditions de vie sont devenues de plus en plus difficiles dans les pays comme la Syrie ou l’Erythrée, à cause de la guerre, de la pauvreté ou de l’injustice. Alors, beaucoup de gens décident de partir et de venir en Europe, où il n’y a pas la guerre.

Pour pouvoir vivre dans un nouveau pays, un migrant doit demander l’autorisation. Mais certains vivent en Europe sans le dire aux autorités et n’ont pas le droit de rester. On dit qu’ils sont clandestins, ou sans-papiers. S’ils se font arrêter par la police, ils peuvent être expulsés, c’est-à-dire renvoyés dans leur pays.

Les pays européens, comme la France, l’Allemagne ou l’Italie, essaient de s’organiser pour les accueillir, les répartir dans les pays et s’occuper d’eux. Mais en ce moment, c’est plus compliqué parce qu’ils ne sont pas d’accord entre eux.

Beaucoup de gens ont envie d’aider et d’accueillir ceux qui fuient la guerre et la misère. En France et en Europe, il y a la paix et la liberté (et des écoles pour tout le monde!). C’est une chance. Mais tout n’est pas parfait: il y a des gens qui ne trouvent pas de travail, qui n’ont pas assez à manger ou qui n’ont pas assez d’argent pour avoir un toit.

Alors, quand les familles qui fuient la guerre arrivent dans un autre pays, certains habitants de ce pays ont peur de devoir partager, et de devenir plus pauvres. Ils veulent empêcher les migrants de venir.

Mais ceux qui fuient sont souvent tellement désespérés, et ont tellement envie de partir et de rejoindre notre continent, qu’ils sont prêts à passer par tous les moyens, même si la police essaie de les en empêcher.

Et pour que la police ne les trouve pas, ils se cachent parfois dans des camions, ou prennent le bateau même quand c’est très dangereux.