La France ne va pas bien, les Français sont éprouvés, le FN menace. 2017 s’annonce périlleuse pour la gauche française. Perdre l’élection présidentielle, s’écraser aux législatives, disparaître du paysage ? L’heure est grave, l’heure est au rassemblement. Là-dessus, tout le monde tombe d’accord au Parti socialiste, des «frondeurs» aux «réformateurs».
Mais se rassembler avec qui ? Voilà la hache de la guerre des gauches à nouveau déterrée. Il faut déjà se mettre en ordre de bataille. La primaire approche, chacun son camp. L'aile droite tend la main à tous les «républicains» – comprendre, à droite et au centre – pour faire bloc face aux «réactionnaires». Elle en appelle au «compromis» pour préserver «l'essentiel : la défense de la République» : Accepter le compromis pour défendre la République de Jean-Marie Guen, Gérard Collomb, Christophe Caresche, Philippe Doucet, Sophie Errante et Gilles Savary.
L'aile gauche, elle, lorgne plutôt le monde associatif, culturel, et syndical, pour construire une alternative à la gauche au pouvoir, faire barrage à Hollande, à cette gauche de la «pensée unique» et des «certitudes paresseuses» : Une offensive à gauche est possible par Christian Paul, pour le collectif A gauche pour gagner!